DIMANCHE 27 fevrier, 2022

10_ Jésus ouvre la voie à travers le voile

 

Jésus devant le Père

 


Lisez Hébreux 9:24. Selon ce passage, quel était le but de l’ascension de Jésus au ciel?

Dieu avait ordonné à Israël que leurs hommes aillent trois fois par an à Jérusalem pour « se présenter devant le Seigneur » avec une offrande. Les temps désignés étaient la fête de la pâque (pain sans levain), la fête des semaines (pentecôte) et la fête des tabernacles (Exo. 23:14-17, Deut. 16:16). La pâque commémorait la délivrance d’Israël d’Égypte. La pentecôte commémorait la récolte d’orge et, au moment du Nouveau Testament, elle était associée au don de la loi au Sinaï. La fête des tabernacles commémorait la protection de Dieu pour Israël pendant leur voyage dans le désert. Hébreux 9:24 décrit l’ascension de Jésus vers le Père. Il alla au sanctuaire céleste, « le véritable », afin de « comparaitre » devant Dieu avec un meilleur sacrifice (Heb. 9:23, 24, LSG), Son propre sang.

Jésus a accompli la portée pèlerine des fêtes avec une précision étonnante. Il mourut le jour de la préparation de la Pâque à la neuvième heure, au moment où les agneaux de la Pâque étaient sacrifiés (Jean 19:14, Matt. 27:45-50). Jésus fut ressuscité le troisième jour et monta au ciel pour recevoir l’assurance que Son sacrifice avait été accepté (Jean 20:17, 1 Cor. 15:20), au moment où le sacrificateur devait agiter la gerbe, comme prémices de la moisson (Lev. 23:10-12). Puis, Il monta 40 jours plus tard pour s’assoir à la droite de Dieu et inaugurer la nouvelle alliance le jour de la Pentecôte (Actes 1, 2).

Le but du pèlerinage dans l’ancien Israël était de « paraitre devant la face de Dieu » (Ps. 42:2, LSG). Cela signifiait le fait de faire l’expérience de la faveur de Dieu (Ps. 17:15). De même, l’expression hébraïque « chercher la face de Dieu » signifie le fait de demander de l’aide à Dieu (2 Chron. 7:14, Ps. 27:8, Ps. 105:4). C’est le sens que donne Hébreux à l’ascension de Jésus. Jésus monta à Dieu avec le sacrifice parfait. Jésus monta au ciel aussi en tant que notre précurseur en présence de Dieu (Heb. 6:19, 20). Il fit la promesse réelle aux croyants qui voyagent et qui « attendent la cité », désirant « un meilleur pays » en regardant « la cité... dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Heb. 11:10, 13-16, LSG).

Encore une fois, pourquoi la réalité de ce que Christ a fait, non seulement sur la croix, mais ce qu’Il fait maintenant dans le ciel, devrait-elle nous donner l’assurance du salut?