VENDREDI 18 janvier, 2019

 

Lisez Ellen G. White, " L'Apocalypse ", chap. 57, p. 515-526, dans Conquérants pacifiques.

Les sept messages aux églises révèlent leur déclin spirituel. L'église d'Éphèse était mais avait perdu son premier amour. Les églises de Smyrne et de Philadelphie étaient en grande partie fidèles. Pergame et Thyatire firent de plus en plus de compromis jusqu'à ce que la grande majorité des gens aient apostasié de la pure foi des apôtres. L'église de Sardes était dans une situation très grave. La majorité des gens de cette église n'était pas en harmonie avec l'Évangile, tandis Philadelphie représentait les quelques fidèles restants. L'église de Laodicée était dans une telle condition qu'il n'y avait rien de positif à dire sur cette église.

En concluant chaque message, Jésus fait des promesses à ceux qui acceptent ses conseils. On pourrait observer, cependant, qu'en plus du déclin spirituel évident dans les églises, les promesses données augmentent proportionnellement. Éphèse, à qui Jésus adresse son premier message, ne reçoit qu'une seule promesse. À mesure que chaque église suit la pente descendante en matière spirituelle, chacune reçoit plus de promesses que la précédente. Finalement, l'église de Laodicée, qui ne reçoit qu'une seule promesse, reçoit la plus grande : partager le trône de Jésus (Ap 3.21).


À méditer

 

En quoi cette multiplication des promesses, en plus du déclin spirituel dans les églises, reflète-t-elle la déclaration qui dit que là où péché abonde, la grâce surabonde (Rm 5.20) ? Pensez-y à la lumière de cette déclaration : " L'église, si faible et si imparfaite qu'elle soit, est l'unique objet sur la terre de l'extrême considération du Christ. Sans cesse, il veille sur elle avec sollicitude et il l'affermit par son Saint-Esprit " - Ellen G. White, Messages choisis, vol. 2, chap. 52, p. 457.

Les chrétiens disent souvent qu'il est difficile d'être un chrétien dans des grandes villes industrielles et commerciales. Dans les villes prospères d'Asie, il y avait des chrétiens qui demeuraient loyaux envers l'Évangile et inébranlables dans leur fidélité envers Dieu malgré toute la pression de l'environnement païen dans lequel ils évoluaient. Que peut-on retirer de cela ? Pensez à ces chrétiens d'Asie à la lumière de la prière de Jésus dans Jean 17.15-19. En quoi la notion d'être dans le monde mais pas du monde s'applique-t-elle particulièrement aux chrétiens qui vivent dans les grandes villes ?

Comment, en tant qu'adventistes, pouvons-nous tenir davantage compte des paroles qui nous sont données dans le message aux Laodicéens ?