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" Dans une bataille, un général
tué est perdu pour son armée, mais sa mort ne procure aucune
force supplémentaire à l'adversaire. En revanche, lorsqu'un
homme de valeur passe à l'ennemi, non seulement ceux qui le perdent
sont privés de ses services, mais l'armée à laquelle
il se rallie acquiert dans la bataille un avantage appréciable.
Saul de Tarse, en se rendant à Damas, aurait pu être frappé
mortellement par le Seigneur privant ainsi les persécuteurs juifs
d'une grande force. Cependant, Dieu, dans sa providence, non seulement
lui épargna la vie, mais ii le convertit, faisant ainsi passer
une aussi brillante personnalité du camp ennemi dans celui du
Christ ". 16
" Christ avait commandé à ses disciples d'aller
et d'enseigner les nations. Mais les précédents enseignements
qu'ils avaient reçus des Juifs rendaient difficile leur bonne
compréhension des paroles de leur Maitre, et par conséquent,
ils furent lents à agir. Ils s'appelaient les enfants d'Abraham,
et se considéraient comme les héritiers de la promesse
divine. Ce n'est que plusieurs années après l'ascension
du Seigneur que leurs esprits éraient suffisamment ouverts pour
comprendre l'intention des paroles de Christ qu'ils allaient uvrer
en faveur de la conversion des non-Juifs, ainsi que des Juifs. "17
16 Ellen G. White, Conquérants pacifiques, P. 110.
17 Ellen G. White, Sketches from the Life of Paul, p. 38.
Lisez attentivement la citation d'Ellen G. White.
Elle évoque les dangers auxquels était confrontée
l'Église primitive : se sentir satisfait d'elle-même et de
ce qui était accompli à travers elle. D'abord, cela signifie
que, contrairement à une idée reçue, de nombreux
Juifs avaient bien accepté Jésus comme le Messie. Mais plus
important encore, quel avertissement devrions-nous en retirer en tant
que peuple aujourd'hui ? Comment s'assurer de ne pas être trop absorbé
par la protection de ce que nous avons déjà, au détriment
de notre appel, c'est-à-dire atteindre le monde ?
À l'époque des apôtres, les
relations entre Juifs et Samaritains étaient marquées par
des siècles de farouche hostilité. Que peut-on retirer du
fait que Philippe, vraisemblablement juif, ait témoigné
de Jésus en Samarie ? Même en tant qu'adventistes du septième
jour, nous ne sommes pas immunises contre les préjugés culturels
et ethniques. Que devrait nous enseigner la Croix sur notre égalité
absolue devant Dieu ? En outre, que devrait nous enseigner l'universalité
de la mort de Christ sur la valeur infinie de chaque être humain
?
Comment Philippe a-t-il abordé l'Ethiopien
(8.27-30)
? De quelle manière pouvons-nous être plus ouvert aux occasions
de partager l'Évangile avec d'autres ?
Qu'avons-nous appris d'Actes 6-8 qui pourrait
nous aider à accomplir la mission de l'Église plus efficacement
?
16 Ellen G. White, Conquérants pacifiques, P. 110.
17 Ellen G. White, Sketches from the Life of Paul, p. 38.
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