LUNDI 9 jullet, 2018

2_ LA PENTECÔTE


Le don des langues

Dans Actes 2.4, le don de l'Esprit s'est manifesté par le fait de parler en langues. Pourtant, ce don n'était qu'un don parmi bien d'autres manifestations de l'Esprit (Ac 10.45, 46 ; 19.6). Parmi les autres, on avait le fait de prédire l'avenir (Ac 11.28), les visions (Ac 7.55), les paroles inspirées (Ac 2.8,28.25), les guérisons (Ac 3.6,12 ; 5.12,16), et la qualification pour le service (Ac 63,5).

Le don des langues à la Pentecôte n'a pas eu lieu parce qu'il s'agirait de la preuve typique du don de l'Esprit, ou de la plus importante. Il s'est manifesté afin de lancer la mission mondiale de l'Eglise. C'est-à-dire que l'appel lancé dans Actes 1.8 exigeait le don des langues. Si les apôtres devaient renverser les barrières et atteindre les extrémités de la terre avec l'Evangile, il leur fallait parler les langues de ceux qui avaient besoin d'entendre ce qu'ils avaient à dire.

Lisez Actes 2.5-12. Quels indices avons-nous qu'à la Pentecôte les apôtres ont parlé des langues étrangères existantes ?

On estime qu'au 1e siècle, il y avait de huit à dix millions de Juifs dans le monde, et que 60 % d'entre eux vivaient en dehors de la terre de Judée. Pourtant, beaucoup de ceux qui se trouvaient à Jérusalem pour la fête venaient de pays étrangers et ne parlaient pas l'araméen, la langue des Juifs de Judée à ce moment-là.

Il ne fait aucun doute que la majorité des convertis lors de la Pentecôte étaient des juifs venus de différents pays qui pouvaient à présent entendre l'Évangile dans leur propre langue maternelle. Le fait que les apôtres aient parlé des langues étrangères existantes, plutôt que des langues incohérentes et inconnues, est atteste par le terme dialektos (Ac 2.6,8), ce qui signifie " langue d'une nation ou d'une région " (comparez avec Ac 21.40; 22.2; 26.14). Manifestement, ils ont parlé ces différentes langues. Le miracle, c'était que de simples galiléens parlaient une langue que, quelques heures auparavant, ils ne connaissaient pas. Pour ces Juifs locaux, témoins de la scène, mais non familiers de ces langues, la seule explication possible était que les apôtres étaient ivres, qu'ils semblaient prononcer des sons étranges qui n'avaient aucun sens pour eux. " Mais d'autres se moquaient en disant : ils sont pleins de vin doux " (Ac 2.13).

Une puissance manifestation divine se produit juste sons leurs yeux, et pourtant ils pensent que c'est de l'ivresse ?
Comment prendre garde à l'aveuglement spirituel ?