Les auditeurs de Pierre furent touchés au plus
profond de leur cur par ses paroles. Certains d'entre eux avaient
même peut-être demandé la crucifixion de Jésus
quelques semaines auparavant (Lc
23.13-25). Mais à présent, persuadés que Jésus
de Nazareth était bien le Messie attitre de Dieu, ils criaient
de chagrin : " Que devons-nous faire ? " (Ac
2.37).
Lisez Actes
2.38. Quelles sont les deux conditions au pardon ?
La repentance signifie un changement radical de direction dans la
vie, le fait de se détourner du péché (Ac
3.19 ; 26.20), plutôt qu'un simple sentiment de tristesse
ou de remords. Avec la foi, la véritable repentance est un don
de Dieu, mais comme tous les dons, on peut la rejeter (Ac
5.31-33 ; 2619-21; Rm 2.4).
Depuis l'époque de Jean-Baptiste, la repentance est associée
au baptême (Mc
1.4). C'est-à-dire que le baptême est une expression
de la repentance, un rite qui symbolise que les péchés
ont été laves et que la personne est moralement régénérée
par le Saint-Esprit (Ac
2.38; 22.16; comparez avec Tt 3.5-7).
Lisez Actes
2.38,39. Quelle promesse particulière est faite à
ceux qui se repentent et sont baptisés ?
Les gens à la Pentecôte se sont vu offrir non seulement
le pardon des péchés, mais aussi la plénitude
de l'Esprit pour la croissance personnelle, le service dans l'Eglise,
et en particulier la mission. C'était peut-être la plus
grande de toutes les bénédictions, car la principale
raison d'être de l'Église, c'est de partager la bonne
nouvelle de l'Evangile (1 P 2.9). Ainsi donc, à partir de ce
moment-là, ils avaient l'assurance du salut et la puissance
du Saint-Esprit, ce qui leur permettrait d'accomplir la mission à
laquelle l'Église a été appelée.
Pourquoi le fait de prendre conscience que nous avons la "
rémission des péchés " (DRB) est-il aussi
important pour quiconque veut proclamer l'Evangile ?
Après tout, quelle espérance en Jésus pouvez-vous
offrir à d'autres si vous ne l'avez pas vous-même ?