LUNDI 24 septembre, 2018

13_ VOYAGE À ROME


Le naufrage

Lors de sa seconde intervention, Paul assura à tous ceux qui se trouvaient à bord, en tout deux cent soixante-seize personnes (Ac 27.37), que même si tout n'allait pas se terminer de manière idéale, ii n'y aurait pas de victimes. Seul le bateau sombrerait (Ac 27.22). Quatorze jours plus tard, les paroles de l'apôtre s'accomplirent. Toujours en pleine tempête, avec le bateau complétement à la dérive, les marins sentirent que la terre était proche, peut-être parce qu'ils entendaient le bruit des brisants (Ac 27.27). Après avoir plusieurs fois lancé des sondes, et craignant que le bateau ne soit poussé vers les rochers près dii rivage, ils jetèrent quatre ancres de la poupe afin de réduire la vitesse. Pendant ce temps-là, ils demandaient à leurs dieux que la lumière du soleil revienne (Ac 27.28,29).

Lisez Actes 27.30-44. Quelles leçons nous enseigne cette histoire ?

Au début du voyage, le centurion traitait Paul avec égards, mais il n'avait aucune raison de faire confiance à ses qualités de marin en ce tout début d'expédition. Mais après deux semaines, les choses étaient différentes. Paul avait déjà gagné le respect du centurion avec son intervention prophétique concernant le naufrage (Ac 27.21-26), qui s'acheminait vers son accomplissement.

Paul exhorta les passagers à manger, sinon ils n'auraient pas la force de nager et d'atteindre le rivage. La providence divine ne nous dispense pas de faire ce qui serait notre rôle en temps normal. " Tout au long de ce récit, un bel équilibre est maintenu entre l'assurance divine de leur sécurité et les efforts des personnes concernées pour l'assurer "43.

Le matin approchant, les marins aperçurent la terre. C'était une baie avec une plage, où ils décidèrent d'accoster. Mais le navire n'atteignit jamais la plage. Il heurta un banc de sable et la force des vagues le disloqua. Les soldats décidèrent de tuer les prisonniers pour les empêcher de s'échapper mais le centurion s'interposa principalement à cause de Paul. Finalement, comme Dieu l'avait promis, pas un homme ne perdit la vie.

Que nous indique le fait que les soldats eurent l'interdiction de tuer un seul prisonnier sur la puissance du témoignage de Paul, et sur son caractère ?

David J. Williams, Acts, [Actes] Grand Rapids: Baker, 1990, p. 438.