Cette étude sur les Galates a été intense. Et en effet, la lettre elle- même est intense ! Sachant quel appel lui avait été fait, sachant quelle vérité il prêchait (en effet, comme il l’a déclaré maintes fois, elle lui venait de Dieu), Paul écrivait avec la passion inspirée des prophètes de l’Ancien Testament, celle d’un Ésaïe, d’un Jérémie, d’un Osée. Tout comme ces derniers, à leur époque, suppliaient le peuple de Dieu de se détourner de leurs erreurs, Paul, ici, suppliait les chrétiens de son temps.

Malgré la différence de contexte, finalement, ces mots de Jérémie auraient pu facilement s’appliquer aux Galates, tout comme ils s’appliquaient au peuple de l’époque du prophète: « Ainsi parle le SEIGNEUR: Que le sage ne tire pas fierté de sa sagesse, que l’homme vaillant ne tire pas fierté de sa vaillance, que le riche ne tire pas fierté de sa richesse! Mais que celui qui fait le fier soit fier d’avoir du bon sens et de me connaître, de savoir que je suis le SEGNEUR (YHWH) et que j’agis sur la terre avec fidélité, équité et justice; carc’est à cela que je prends plaisir — déclaration du SEIGNEUR. » (Jr 9.23, TOB)

Nulle part ailleurs notre « glorieuse » sagesse humaine, nos richesses et notre puissance n’apparaissent aussi clairement dans toute leur futilité et leur vanité que devant la croix du Christ, élément central de la lettre de Paul à son troupeau égaré de Galatie.

« Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 31 décembre »