DIMANCHE 12 juin, 2011

12 _ Autres métaphores

" Qui a touché mes vêtements ? "


Mc 5.24-34; Lc 8.43-48 nous racontent l'histoire d'une femme " atteinte d'une perte de sang depuis douze ans " Outre qu'il s'agissait d'une grave maladie, celle-ci, au temps de Jésus, s'accompagnait de rituels en rapport avec l'impureté, ce qui, certainement, ajoutait à sa misère. Les médecins n'avaient rien pu faire ; elle était si désespérée qu'elle dépensait tout son argent en frais médicaux, mais son état ne faisait qu'empirer, ce qui n'est guère surprenant quand on considère les traitements pratiques alors.

On ne peut que difficilement imaginer la souffrance et la haute que cette femme devait endurer à cause de son mal. C'est alors que Jésus est venu, celui qui opérait tous ces incroyables miracles.

Lisez Mc 5.24-34; Lc 8.43-48. Cette femme était convaincue qu'il lui suffirait de toucher le vêtement de Jésus pour guérir. Pourquoi ?

Cette femme possédait une grande foi en Jésus, suffisamment pour croire que si elle parvenait à toucher ne serait-ce que ses vêtements, elle guérirait. Bien sûr, ce ne sont pas les vêtements ni même le fait de les toucher qui l'ont guérie, mais la puissance de Dieu à l'œuvre chez une personne qui, par désespoir, s'est approchée du Seigneur avec foi, consciente de son impuissance et de son besoin. Le fait de toucher ses vêtements était un signe de foi, révélée par les œuvres, résumant ainsi : ce qu'est réellement le christianisme.

Pourquoi Jésus a-t-il voulu savoir qui avait touché ses vêtements?

En posant cette question et en rendant le geste et la guérison de cette femme publics, Jésus a fait appel à elle pour témoigner à la foule qui l'entourait. Il souhaitait certainement que d'autres connaissent ce qui s'était passé et que la femme sache également que ce n'était pas quelque puissance magique liée à ses vêtements qui l'avait guérie, mais la puissance de Dieu à l'œuvre en elle par le biais de sa foi. Aussi gênant que fut son état, elle était désormais guérie et pouvait témoigner de la puissance du Christ en elle.

Comment parvenir à s'approcher du Seigneur, comme l'a fait cette femme, avec foi et humilité, conscients de notre propre impuissance ? Comment garder foi et confiance en lui quand la guérison que nous lui demandons ne se produit pas comme nous l'espérions ?