Mc
5.24-34; Lc 8.43-48 nous racontent l'histoire d'une
femme " atteinte d'une perte de sang depuis douze
ans " Outre qu'il s'agissait d'une grave maladie,
celle-ci, au temps de Jésus, s'accompagnait de rituels
en rapport avec l'impureté, ce qui, certainement,
ajoutait à sa misère. Les médecins
n'avaient rien pu faire ; elle était si désespérée
qu'elle dépensait tout son argent en frais médicaux,
mais son état ne faisait qu'empirer, ce qui n'est
guère surprenant quand on considère les traitements
pratiques alors.
On
ne peut que difficilement imaginer la souffrance et la haute
que cette femme devait endurer à cause de son mal.
C'est alors que Jésus est venu, celui qui opérait
tous ces incroyables miracles.
Lisez
Mc
5.24-34; Lc 8.43-48. Cette femme était convaincue
qu'il lui suffirait de toucher le vêtement de Jésus
pour guérir. Pourquoi ?
Cette
femme possédait une grande foi en Jésus, suffisamment
pour croire que si elle parvenait à toucher ne serait-ce
que ses vêtements, elle guérirait. Bien sûr,
ce ne sont pas les vêtements ni même le fait
de les toucher qui l'ont guérie, mais la puissance
de Dieu à l'uvre chez une personne qui, par
désespoir, s'est approchée du Seigneur avec
foi, consciente de son impuissance et de son besoin. Le
fait de toucher ses vêtements était un signe
de foi, révélée par les uvres,
résumant ainsi : ce qu'est réellement le christianisme.
Pourquoi
Jésus a-t-il voulu savoir qui avait touché
ses vêtements?
En
posant cette question et en rendant le geste et la guérison
de cette femme publics, Jésus a fait appel à
elle pour témoigner à la foule qui l'entourait.
Il souhaitait certainement que d'autres connaissent ce qui
s'était passé et que la femme sache également
que ce n'était pas quelque puissance magique liée
à ses vêtements qui l'avait guérie,
mais la puissance de Dieu à l'uvre en elle
par le biais de sa foi. Aussi gênant que fut son état,
elle était désormais guérie et pouvait
témoigner de la puissance du Christ en elle.
Comment
parvenir à s'approcher du Seigneur, comme l'a fait
cette femme, avec foi et humilité, conscients de
notre propre impuissance ? Comment garder foi et confiance
en lui quand la guérison que nous lui demandons ne
se produit pas comme nous l'espérions ?