Lisez
Rm
3.19, 20. Que dit Paul ici sur la loi, sur ce qu'elle
accomplit, n'accomplit pas ou ne peut accomplir? Pourquoi
est-il essentiel pour tout chrétien de comprendre
ce point?
Paul
utilise le mot loi au sens large, tel que le comprenait
le Juif de son époque. Le terme Torah (mot
hébreu pour "loi ") évoque même
encore pour le Juif d'aujourd'hui les instructions de Dieu
dans les cinq premiers livres de Moise, mais également,
de façon plus générale, dans l'Ancien
Testament tout entier. La loi morale, développée
dans les statuts et jugements, ainsi que dans les préceptes
cérémoniels, faisait partie de ces instructions.
C'est pourquoi la loi peut ici être considérée
comme le système propre au judaïsme.
Être
sous la loi signifie être sous sa juridiction. La
loi révèle les défaillances d'une personne
et sa culpabilité devant Dieu. Elle ne peut lui ôter
sa culpabilité, mais plutôt l'amener à
chercher un remède.
Quand
nous voulons appliquer l'épître aux Romains
à notre époque ou la loi juive n'a plus cours,
nous évoquons plutôt la loi en termes de loi
morale. Cette loi ne peut pas nous sauver davantage que
le système du judaïsme ne pouvait sauver les
Juifs. La loi morale n'a pas pour rôle de sauver le
pécheur, mais de révéler le caractère
divin et de montrer aux hommes en quoi ils sont incapables
de le refléter.
Quelle
que soit la façon dont on aborde la loi - sous son
aspect moral, cérémoniel, civil ou le tout
combiné - son observation ne nous rend nullement
justes aux yeux de Dieu. En fait, la loi n'a jamais eu cet
objectif. Au contraire, la loi a pour rôle de souligner
nos défaillances et de nous conduire au Christ.
La
loi ne peut pas davantage sauver que les symptômes
d'une maladie ne peuvent guérir. Mais ceux-ci soulignent
le besoin de remède. C'est ainsi que fonctionne la
loi.
Vos
efforts pour respecter la loi ont-ils été
couronnés de succès ? Votre réponse
ne vous montre-t-elle pas combien il est inutile de chercher
à être sauvé par l'observation de la
loi ? Expliquez.