Mardi 14 septembre, 2010
12_ La loi et l'amour

" Les relations avec les autorités "


Lisez Rm 13.1-7. Quels principes fondamentaux devons-nous retirer de ces versets sur la façon de se comporter envers les autorités politiques ?

Les paroles de Paul, ici, sont particulièrement dignes d'intérêt, car il les a écrites à l'époque ou un empire païen gouvernait le monde, empire qui se montrait parfois extrêmement brutal, qui était profondément corrompu, qui ne connaissait rien au vrai Dieu et qui, en l'espace de quelques années, entreprendrait une persécution massive des adorateurs de ce dernier. En fait, c'est ce gouvernement même qui a condamné Paul à la peine de mort! Et pourtant, Paul encourageait les chrétiens à être de bons citoyens, même sous un tel régime!

Certainement, car on trouve tout au long de la Bible la notion d'autorité. C'est un principe institué par Dieu. Les êtres humains ont besoin de vivre dans une communauté régie par des lois, des règles et des idéaux. L'anarchie n'est pas un concept biblique.
Ceci dit, cela ne signifie pas que Dieu approuve toutes les formes de gouvernement ni toutes les facons de gouverner. II ne faut pas chercher loin pour trouver des régimes cruels, soit dans l'histoire, soit dans le monde moderne. Pourtant, même sous de tels gouvernements, les chrétiens doivent, autant que possible, obéir aux lois du pays. Ils doivent le soutenir loyalement tant que celui-ci ne s'oppose pas aux exigences divines. Ils doivent réfléchir avec soin, dans un esprit de prière et en accord avec le conseil d'autrui, avant d'entrer en conflit avec le pouvoir en place. Nous savons par la prophétie qu'un jour, tous les fidèles disciples de Dieu seront persécutés par le pouvoir politique dominant le monde (Ap 13). En attendant, nous devons faire notre possible pour être, devant Dieu, de bons citoyens quel que soit notre pays.

"Nous devons reconnaitre les gouvernements humains comme étant d'institution divine, et enseigner que leur obéir est un devoir sacré, pour autant qu'ils restent dans les limites de leurs sphères légitimes. Mais dès que leurs ordres entrent en conflit avec ceux d'en haut, obéissons à Dieu plutôt qu'aux hommes. L'Écriture sainte doit être reconnue comme supérieure à toute législation humaine. [...]

Ne défions pas les autorités. Que nos paroles écrites ou parlées soit prudentes et mesurées, de crainte de nous faire considérer comme des réfractaires à l'égard de la loi et de l'ordre. Ne disons et ne faisons rien qui puisse nous barrer la route sans nécessité. " - Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, " A la porte du temple ", p. 60, 61.