Dimanche 12 septembre, 2010

12_ La loi et l'amour

" Des sacrifices vivants "


La partie doctrinale de l'épître aux Romains se termine avec le chapitre 11. Les chapitres 12 à 16 présentent des instructions pratiques et des notes personnelles. Néanmoins, ces chapitres concluant l'épître aux Romains sont d'une importance extrême, car ils indiquent comment se mène une vie de foi.

Pour commencer, la foi ne se substitue pas à l'obéissance, comme si elle rendait caduque l'obligation d'obéir au Seigneur. Les préceptes moraux conservent leur force; ils sont expliqués, amplifiés même, dans le Nouveau Testament. Il n'est nulle part fait mention, en outre, qu'il est facile pour le chrétien de conformer sa vie à ces préceptes moraux. Au contraire, on nous signale que ce sera parfois difficile, car le combat contre le moi et le péché est toujours ardu (1 P 4.1). Dieu promet au chrétien de lui accorder sa puissance et l'assure que la victoire est possible. Mais nous sommes toujours en terrain ennemi et nous aurons de nombreux combats à livrer contre la tentation. La bonne nouvelle, c'est que si nous chutons, nous ne serons pas rejetés car nous avons, un Grand Prêtre qui intercède pour nous (He 7.25).

Lisez Rm 12.1. L'analogie présentée ici ne révèle-t-elle pas, comment le chrétien doit vivre ? Expliquez. Faites le lien avec Rm 12.2.

Dans Rm 12.1, Paul fait allusion aux sacrifices de l'Ancien Testament. Tout comme, autrefois, des animaux étaient offerts en sacrifice a Dieu, les chrétiens doivent désormais offrir leur corps à Dieu, non pas pour le faire mourir, mais pour qu'il devienne un vivant sacrifice dévoué à son service.

A l'époque de l'ancien Israël, toute offrande destinée au sacrifice était examinée soigneusement. Si l'animal avait un quelconque défaut, il était refusé; en effet, Dieu avait exigé que l'offrande soit sans défaut. C'est pourquoi il est demandé aux chrétiens de s'offrir " comme un sacrifice vivant, saint et agréé de Dieu ". Pour ce faire, toutes les facultés doivent être préservées au mieux. Si aucun d'entre nous n'est sans défaut, nous devons vivre de la manière la plus parfaite possible, la plus fidèle possible.

Il est facile de trouver des excuses à nos péchés et nos fautes. Quelle est celle qui est la cause de notre défaillance ? N'est-il pas temps de mettre nos excuses de coté pour proclamer les promesses divines ? En effet, la puissance de Dieu n'est-elle pas plus grande que nos excuses ?