Aucun principe chrétien n'encourage ni n'excuse l'abus. Ceux qui se servent de textes bibliques pour défendre leur comportement se rendent coupables non seulement de maltraitance, mais aussi d'avoir perverti la Parole de Dieu. Le Christ s'est fait Ie champion des opprimés. Son Esprit est enclin à aimer et à accepter, à valoriser et à construire I' autre plutôt qu'à maltraiter ou à briser. Ses disciples sont appelés à rectifier les convictions religieuses et culturelles que certains tordent et pervertissent pour justifier ou couvrir la violence familiale.

Les victimes ont besoin d'être entourées de personnes possédant assez de tact et de sensibilité pour éviter de proposer des solutions hâtives ou de moraliser. Elles ont besoin d'être soutenues pour obtenir une aide adaptée. Tout en les encourageant en ce sens dans la mesure du possible, il est nécessaire de veiller sur ces personnes maltraitées de manière désintéressée et avec compassion, en leur procurant une attention soutenue en cette période troublée de leur vie.