Le
pardon est un incroyable et merveilleux concept au coeur du
christianisme. C'est un don de Dieu aux familles, utiles quand
les coeurs et les relations ont été brises.
Le
pardon a été offert par Ie Christ sur la croix
avant même que les offenseurs en aient fait la demande
(Lc23.34; c£ Ac 5.31; 13.38; 26.18). Par sa grâce,
Dieu a fait jaillir une fontaine qui nous a lavés et
il nous invite à venir à lui, à nous
repentir et à être purifiés (c£
Rm 2.4). Humainement parlant, pardonner revient à abandonner
Ie pouvoir destructeur de la vengeance. Nous nous souvenons
que Ie Christ a souffert pour tous les péchés,
ceux que nous avons commis à l' encontre de Dieu et
ceux que les autres sont commis à notre encontre. Nous
pardonnons comme il nous a pardonné. La personne blessée
est libérée, que I'offenseur ait ou non demandé
pardon. Cela ne délivre pas pour autant l'offenseur
de ses responsabilités, du besoin de se repentir et
des conséquences de son comportement abusif.
Remarquez
Ie si conditionnel dans ces textes. Pour que Ie pardon joue
pleinement son rôle, il est nécessaire que I'offenseur
se repente. Les signes d'une véritable repentance comportent:
l'arrêt de I'agression, des excuses sincères,
assumer son comportement et les dégâts causés,
prêter attention à la souffrance de la victime,
réparer dans la mesure du possible et prendre des mesures
pour éviter les récidives.
La
réconciliation n'est pas similaire au pardon. Pour
qu'il y ait réconciliation, les deux parties doivent
Ie désirer et travailler à reconstruire la confiance
perdue. Avec Ie temps, en prenant soin de communiquer ouvertement
et de prendre en considération les besoins et les sentiments
de l'autre, les modes relationnels destructeurs ont des chances
de disparaître tandis que sont cultivées des
attitudes favorisant la résolution des conflits, d'une
façon qui répond aux besoins de chacun.
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