Les
Ecritures condamnent clairement les attitudes et comportements
coléreux qui sont destructeurs pour les personnes et
les relations (Gn 49.6,7; Ps 37.8; Mt 5.22; Ga 5.19-21). IIs
appartiennent à " l'homme ancien" que les chrétiens
sont invites à quitter (CoI3.8-1O; Ep 4.31). Toutefois,
la Bible reconnaît que la colère en tant qu'émotion
fait partie de la vie en Christ (Ep 4.22-27).
La colère est un signal d'alarme qui s'élevé
en nous quand nous sommes en présence d'une injustice
ou quand l'innocent est opprimé. Moise a éprouvé
cette émotion en défense du nom et de la cause
de Dieu (Ex 32.1?) ; Jésus également, quand
son ministère, Ie sabbat et les infirmes ont été
traités avec une froide indifférence par les
chefs religieux '(Mc 3.1-5). L'injustice a provoque la colère
de David et de Néhémie (c£ 2 S 12.5; Ne
5.6). Jacob aimait Rachel (Gn 29.30), mais il s'est mis en
colère contre elle quand il estima que ses reproches
étaient injustes (30.1,2).
" Si vous vous mettez en colère, ne péchez
pas" : ce conseil indique que la colère et Ie
péché ne sont pas la même chose. La colère
n'est pas un péché en soi. Il est nécessaire
que les membres de la famille s'autorisent à ressentir
cette émotion et à l'exprimer sans se culpabiliser.
"
Que le soleil ne se couche pas sur votre irritation"
(Ep 4. 26) : la colère doit être promptement
traitée. Résoudre Ie problème prendra
peut-être du temps, mais il est possible de calmer la
colère par " une réponse douce " (Pr
15.1). Ce type de réponse bienveillante est liée
à une attitude d'écoute et d'acceptation de
I' autre, et à la reconnaissance des sentiments profonds
- peur, frustration ou chagrin qui ont déclenché
sa colère. Aller au-delà de la colère
aide les membres de la famille à mettre les choses
au clair et à se rapprocher les uns des autres.
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