Si
impensable que cela paraisse, des études ont mis en évidence
que Ie foyer est Ie lieu de toutes les violences. Toutes sortes
de familles sont touchées, y compris les familles chrétiennes.
La violence est une agression sous une forme ou une autre -
verbale, physique, émotionnelle, sexuelle, négligence
active ou passive - commise par une ou plusieurs personnes à
l' encontre d'un membre de la famille.
La
maltraitance naît du désir conscient d'une personne
d'exercer son pouvoir sur une autre. On ne peut ni l'expliquer
ni l'excuser, qu'elle soit Ie résultat de l'alcoolisme,
du stress, de besoins sexuels, de la nécessite de contrôler
la colère ou autre réaction de la victime. Les
victimes ne sont pas responsables du comportement abusif de
leurs agresseurs. Ceux-ci pervertissent I'amour, car "
l'amour ne fait pas de mal" (Rm 13.10). Un traitement
thérapeutique aidera un agresseur à changer
de comportement, mais uniquement s'il assume la responsabilité
de ses actes et recherche de I'aide. Envers celui qui s'ouvre
à sa présence, Dieu peut agir avec une infinie
générosité, aidant
I' agresseur à cesser ses abus, à se repentir
de son attitude, à réparer de toutes les façons
possibles, et à s'approprier les qualités de
l'amour agape pour que son coeur guérisse et qu'il
sache aimer vraiment (cf. Ep 3.20).
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La
Bible parle de la violence familiale, même au
sein du peuple de Dieu. Comment réagissez-vous
en lisant les versets suivants ? Pourquoi, à
votre avis, figurent-ils dans les écritures ?
Gn
47.17-28, 2
S 13.1-22, 2
R 16.3 ; 17.17 ; 21.6
Même
si aujourd'hui on ne brûle pas ses enfants sur
des autels en offrande à des dieux païens,
n'existe-il pas certains parallèles ?
Essayez
de vous mettre à la place d'une personne traumatisée
par la violence. Quelles paroles de bienvenue, de réconfort
et d'espérance aimeriez-vous entendre ? Pourquoi
est-il important de veiller à la sécurité
de la victime et de l'accueillir avec sollicitude plutôt
que de lui donner des conseils sur la façon de
se comporter envers son agresseur ?
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