Beaucoup interprètent le commentaire de Paul
dans Galates
3.25 comme un rejet pur et simple de la loi. Mais cela n'a pas
beaucoup de sens si l'on prend en compte les commentaires positifs
que Paul fait sur la loi ailleurs dans la Bible.
Que veut-il dire alors ?
D'abord, que nous ne sommes plus sous la condamnation de la loi (Rm
8.3). En tant que croyants, nous sommes en Christ et nous avons
donc le privilège d'être sous la grâce (Rm
6.14,15). Cela nous donne la liberté de servir Christ sans
craindre d'être condamné pour les erreurs que nous pourrions
faire. Voilà ce qu'est la véritable liberté de
l'Évangile, ce qui est radicalement différent du fait
de ne plus avoir à obéir à la loi (ce que plusieurs
affirment être la " liberté " en Christ).
Mais la désobéissance à la loi, en fait, c'est
le péché. Et le péché, c'est tout sauf
la liberté (Jn
8.34).
Lisez Romains
8.1-3. Que signifie ne plus être condamné par la
loi Quel impact cette merveilleuse vérité devrait-elle
avoir sur notre manière de vivre ?
Après avoir été pardonnés grâce
à Christ, notre relation à la loi est différente.
Nous sommes désormais appelés à vivre une vie
qui lui plaise (1
Th 4.1). Paul appelle cela " marcher par l'Esprit
" (Ga 5.18). Cela ne veut pas dire que la loi morale n'est plus
en application, il n'en a jamais été question. Comment
cela serait-il possible quand nous avons vu de manière claire
que c'est précisément la loi qui définit le péché
?
À la place, puisque la loi est une transcription du caractère
de Dieu, en obéissant à la loi, nous reflétons
tout simplement son caractère. Mais plus encore, nous ne suivons
pas seulement un ensemble de règles, mais l'exemple de Jésus,
qui fait pour nous ce que la loi elle-même n'aurait jamais pu
accomplir : il écrit la loi dans nos curs (He 8.10) et
rend possible l'accomplissement en nous des justes exigences de la
loi (Rm
8.4). Autrement dit, à travers notre relation avec Jésus,
nous avons le pouvoir d'obéir à la loi comme jamais auparavant.
Lisez Romains
8.4. Que dit Paul ici ?
De quelle manière avez-vous vu cette promesse se manifester
dans votre vie ? En même temps, malgré les changements
positifs que vous avez pu expérimenter, pourquoi le salut doit-il
toujours être fondé sur ce que Christ a fait pour nous
et sur rien d'autre ?