Lisez Galates
3.1-5. Résumez ci-dessous ce que Paul leur dit. En quoi
risquons-nous de tomber dans le même piège spirituel en
prenant un bon départ pour tomber ensuite dans le légalisme
?
Plusieurs versions modernes ont essayé de saisir le sens des
paroles de Paul au
verset 2 sur ces " stupides " Galates. Le terme
qu'emploie Paul en grec est en réalité plus fort. Il
s'agit d'anoetoi, qui vient du mot qui signifie intelligence
(nous). Littéralement, il signifie " sans cervelle
". Les Galates ne réfléchissaient pas. Paul ne s'arrête
pas là ; il dit qu'en raison de leurs agissements si stupides,
ii en vient à se demander si un magicien ne leur a pas jeté
un sort. " Qui vous a ensorcelés ? " (DRB).
Son choix de mots laisse peut-être même entendre que la
source de leur condition est au final le diable (2
Co 4.4).
Ce qui laisse Paul aussi perplexe sur l'apostasie des Galates, c'est
qu'ils savaient que le salut était enraciné dans la Croix
du Christ. Ils n'avaient pas pu passer à côté.
Le mot traduit par " dépeint " ou " décrit
" dans Galates 3.1 signifie littéralement " affiché
" ou " peint ". On l'utilisait pour décrire
toute proclamation publique. Paul est en train de dire que la Croix
était un élément tellement central de sa prédication
que les Galates avaient, en fait, vu spirituellement Christ crucifié
(1
Co 1.23 ; 2.2).
En un sens, il est en train de dire que, par leurs actes, ils se
détournent de la Croix. Paul met ensuite en opposition l'expérience
du moment des Galates avec la manière dont ils ont eu la foi
en Christ au départ. Il fait cela en leur posant des questions
rhétoriques. Comment ont-ils reçu l'Esprit, c'est-à-dire
comment sont-ils devenus chrétiens ? Et d'un point de vue légèrement
différent, pourquoi Dieu leur a-t-il donné l'Esprit ?
Était-ce parce qu'ils avaient fait quoi que ce soit pour le
mériter ? Certainement pas ! C'était plutôt parce
qu'ils ont cru à la bonne nouvelle de ce que Christ avait déjà
fait pour eux. Avec un si bon départ, pourquoi pensaient-ils
qu'ils devaient à présent compter sur leur propre conduite
?
Vous arrive-t-il de penser : " Je ne me débrouille
pas trop mal. Je suis un chrétien plutôt solide, je ne
fais pas ceci, ou je ne fais pas ça... " et de vous
dire, même subtilement, que vous êtes en quelque sorte
suffisamment bon pour être sauvé ? Qu'est-ce qui ne va
pas là-dedans ?