Ellen G. White Evangéliser, " La divinité défigurée
", p. 549-552.
Comme nous l'avons vu cette semaine, les indices bibliques de la divinité
du Saint-Esprit sont très convaincants. Le Saint-Esprit est Dieu.
Mais n'oublions pas : quand on pense au Saint-Esprit, nous avons affaire
à un mystère divin. Nous le répétons : de
la même manière que nous ne pouvons pas pleinement expliquer
Dieu et sa nature, nous devons résister à la tentation
de faire de notre compréhension humaine la norme de notre conception
de Dieu. La vérité va bien au-delà de la compréhension
humaine, en particulier quand cette vérité concerne la
nature de Dieu lui-même. En temps, la foi en la divinité
du Saint-Esprit signifie davantage que simplement l'enseignement de la
Trinité. Cela suppose de faire confiance à l'uvre
de salut de Dieu, commandée par le Père et accomplie par
l'intermédiaire du Fils par la puissance de l'Esprit. " Il
n'est pas essentiel pour nous d'être capables de définir
exactement ce qu'est le Saint-Esprit. [...] La nature du Saint-Esprit
est un mystère. Les hommes ne peuvent l'expliquer, parce que le
Seigneur ne le leur a pas révélé. D'aucuns, aux
vues fantaisistes, peuvent rapprocher des passages de l'Écriture
et les interpréter à la manière humaine, mais l'acceptation
de ces vues ne fortifiera pas l'Église. À l'égard
de tels mystères, qui demeurent trop profonds pour l'entendement
humain, le silence est d'or. "10
Le philosophe autrichien
Ludwig Wittgenstein a écrit un jour : " Ce qui est indicible
doit être passe sous silence ". bien que ce contexte soit
assez différent de ce qu'Ellen G. White a écrit dessus,
le principe est le même. Autrement dit, pourquoi vaut-il mieux garder
le silence sur les aspects de Dieu et des vérités spirituelles
qui n'ont pas été révélées par l'Inspiration
?
Parfois,
il est peut-être utile de réfléchir à une position
théologique en posant la question : " Que perdrions-nous
si la proposition était fausse ? " Par exemple : "
Que perdrions-nous si Christ n'était pas divin ? ".
Concernant le Saint-Esprit, réfléchissez à la question
suivante : " Que perdrions-nous si le Saint-Esprit n'était
pas pleinement Dieu ? ".
Que
nous dit la citation suivante à un niveau pratique : " Le
Saint-Esprit, qui doit nous remplir, n'est pas quelque vague influence
ou force mystique. C'est une Personne divine, qu'il faut recevoir avec
beaucoup d'humilité, de révérence, et d'obéissance.
Par conséquent, la question n'est pas tellement d'avoir davantage
de lui, mais que lui ait davantage de nous, oui, en fait, qu'il ait de
nous " ?11
10 Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p.
46-47.
11 LeRoy Edwin Froom, The Coming of the Comforter, p. 159.