Même après cette éloquente expression de foi
de Job (Job
13.15, 16), la bataille des mots se poursuit. Sur de nombreux chapitres,
les hommes continuent leurs échanges, débattant de nombreuses
questions profondes et importantes sur Dieu, sur le péché,
la mort, la justice, les méchants, la sagesse, et la nature
éphémère de l'humanité.
Quelles vérités sont exprimées dans les passages
suivants ? Job
13.28; Job 15.14-16; Job 19.25-27; Job 28.28.
Au fil de ces chapitres, les débats se poursuivent, et chacun
campe sur sa position. Eliphaz, Bildad et Tsophar, chacun à
sa façon, chacun avec sa propre idée en tête, n'ont
pas cessé d'affirmer dans leur argumentation combien l'on a
ce qu'on mérite dans la vie. Ainsi, ce qui est arrivé
à Job était forcément un juste châtiment
pour ses péchés. Job, pendant ce temps, continue de se
lamenter sur le sort cruel qui s'abat sur lui, certain de ne pas avoir
mérité cette souffrance. Ils se renvoient la balle, chaque
" consolateur " accusant Job de dire des paroles vides
et vaines, et Job de son côté affirmant la même
chose les concernant.
À la fin, personne, y compris Job, ne comprend ce qui se joue.
Et comment le pourraient-ils ? Ils parlaient d'un point de vue très
limité, celui de tous les humains. Si on doit retenir une seule
leçon du livre de Job (qui devrait être évidente
à ce stade, en particulier après tous les discours de
ces hommes), c'est bien qu'en tant qu'humains, nous avons besoin d'humilité
quand nous professons parler de Dieu et de ses voies. Nous connaissons
peut-être une part de vérité, peut-être même
une grande part, mais parfois, comme on le voit avec ces trois hommes,
nous ne connaissons pas nécessairement la meilleure manière
d'appliquer ces vérités que nous connaissons.
Observez la nature. En quoi voit-on combien nous sommes limités
dans ce que nous savons des choses même les plus simples?