MERCREDI 10 février, 2016
7_ LES ENSEIGNEMENTS

 

Ne jugez pas


Le sermon sur la montagne intervient au début du ministère de Jésus. Ce fut une révolution. Pour commencer, il a dit à des gens ordinaires qu'ils avaient de la valeur, et qu'ils étaient bénis aux yeux de Dieu (Mt 5.3-12), et qu'ils étaient du sel (Mt 5.13) et la lumière (Mt 5.14-16), deux denrées rares. Il a parlé de l'importance de la loi de Dieu (Mt 5.17-19) tout en mettant en garde contre le fait d'essayer d'impressionner les autres par son bon comportement (Mt 5.20). Jésus a également indiqué que la moralité est déterminée par les pensées d'une personne, et non simplement par ses actes (Mt 5.21-28), même si l'on doit aussi faire attention à ses actes (Mt 5.29, 30). Comme on le lit dans tout le sermon, on peut voir qu'il a couvert toute la gamme de l'existence et des relations humaines (voir Mt 5-7.27).

Lisez Matthieu 7.1-5.
De quelles manières la réalité du grand conflit est-elle révélée dans ces textes ? Autrement dit, comment se manifeste ici l'interaction entre le bien et le mal?

" Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. Ne vous croyez pas meilleurs que les autres, ne vous érigez pas en juges. Incapables comme vous l'êtes de discerner les mobiles, vous n'êtes pas qualifiés pour juger autrui. En faisant porter vos critiques sur quelqu'un, c'est votre sentence que vous prononcez; car vous montrez par là que vous êtes un affilié de Satan, l'accusateur des frères. Le Seigneur dit: Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Voilà notre œuvre. " 37

Quand Jésus a dit à ses auditeurs de ne pas juger, il a dit deux choses importantes. La première, c'est la raison pour laquelle nous jugeons les autres, parce que nous faisons nous aussi précisément la chose que nous condamnons (Mt 7.1, 2). Nous détournons l'attention de nous-mêmes, en nous assurant que tout le monde a les yeux braqués sur la personne que nous condamnons plutôt que sur nous.

La deuxième chose que dit Jésus, c'est que souvent, le problème que nous voyons chez le frère ou la sœur n'est qu'une fraction de notre propre problème, un problème dont nous ne sommes peut-être pas conscients. C'est tellement facile de voir un peu de sciure dans l'œil de l'autre, alors que nous sommes incapables de voir la grande poutre en bois dans le nôtre.

Quelle est la différence entre juger quelqu'un et juger de la droiture ou non de ses actes, et pourquoi cette distinction est-elle très importante?

17 Ellen G. White, Jesus-Christ, p. 304-305.