Le motif du grand conflit est implicite dans la parabole du semeur.
La liste des quatre types de réponses au message de l'Évangile
indique qu'il n'y a pas que des " bons " et des "
méchants " dans le monde. La vie est plus compliquée
que cela, alors nous devons faire attention à la manière
dont nous traitons ceux qui ne semblent pas réagir à
l'évangile comme nous pensons qu'ils le devraient.
Lisez Matthieu
13.3-8, puis Matthieu 13.18-23.
En quoi la réalité du grand conflit est-elle manifeste
dans cette histoire?
La bataille pour les âmes est bien réelle, et l'ennemi
se sert de tous les moyens possibles pour détourner les gens
du salut. Par exemple, dans le contexte de la semence tombée
le long du chemin, Ellen G. White a écrit : " Satan
et ses anges sont présents dans les assemblées où
la parole est prêchée. Un combat se livre entre les anges
du ciel qui s'efforcent de toucher les curs par le divin message
et l'ennemi toujours en état d'alerte pour le rendre inefficace.
Avec un zèle qui n'a d'égal que sa malice, il s'efforce
d'enrayer l'uvre de l'Esprit-Saint. Tandis que le Sauveur du
monde attire les âmes à lui par son amour, Satan essaie
par tous les moyens de détourner leur attention. "16
On pourrait demander: le fermier n'aurait-il pas pu être
plus attentif et ne pas gâcher des semences en les jetant sur
le chemin ? Pourquoi n 'a-t-il pas fait preuve de plus de sérieux
et déblayé les cailloux ? Pourquoi n'a-t-il pas arraché
davantage de mauvaises herbes ?
Quand on sème la semence de l'Evangile, les efforts humains
sont toujours limités. Nous devons semer partout. Nous ne sommes
pas juges de ce qui constitue un bon ou un mauvais sol. L'apparence
des mauvaises herbes indique simplement que nous sommes incapables
d'empêcher le mal de surgir dans les endroits où nous
nous y attendons le moins. C'est le maitre de la moisson, qui travaille
en coulisse, qui s'assure que tous ceux qui peuvent être sauvés
le soient. Nous faisons notre travail et nous devons apprendre à
lui faire confiance dans le sien.
De quelles manières voyons-nous la réalité
de cette parabole? Pourquoi voyons-nous parfois des gens, fraichement
baptisés, repartir? Ou d'autres qui simplement ne montrent pas
un grand intérêt ? Ou d'autres encore qui s'enracinent
dans la foi?
16 Ellen G. White, Les paraboles de Jésus p. 31