JEUDI 28 mai, 2015

9_ JÉSUS, LE MAITRE

Définition de l’amour,
la parabole du bon Samaritain 2e partie


Mais lui voulut se justifier et dit à Jésus : « Et qui est mon prochain? (Lc 10.29.)

En tant que spécialiste de la loi, cet homme connaissait certainement la réponse à cette question. Lévitique 19.18, qui donne le deuxième grand commandement, définit le « prochain » comme un « compatriote. » Ainsi, au lieu de donner une réponse immédiate à la question de l’homme ou d’entrer dans un débat théologique avec lui et ceux qui observaient la scène, Jésus fait prendre de la hauteur à ce spécialiste et à ses auditeurs.

Lisez Luc 10.30-37.

Quels sont les points clés de cette histoire et que révèlent-ils sur la manière dont nous devons traiter les autres?

Remarquez que Jésus a parlé d’un homme (v. 30) tombé aux mains des bandits. Pourquoi Jésus n’identifie-t-il pas l’origine ni le statut de cet homme? Vu l’objectif de l’histoire, en quoi était-ce important ?

Le prêtre et le Lévite voient l’homme blessé, mais passent sans s’arrêter. Quelles que soient leurs raisons de ne pas aider, pour nous les questions sont: quelle est la véritable religion, et comment doit-elle s’exprimer ? Dt 10. 12,13; Mi 6.8; Jc 1.27.

La haine et l’animosité marquaient les relations entre Juifs et Samaritains, et au temps de Jésus, l’inimitié entre les deux peuples n’avait fait qu’empirer (Lc 9.51-54, Jn 4.9). Ainsi, en faisant du Samaritain le « héros » de l’histoire, Jésus provoque une réflexion chez les Juifs, de manière plus nette que s’il n’avait pas été Samaritain.

Jésus décrit le ministère du Samaritain avec force détails : il a pitié, il va vers l’homme, il bande ses plaies, il verse de l’huile et du vin, ii le transporte jusqu’à une auberge, il paie d’avance son séjour, et il promet de payer le reste quand il reviendra. Tous ces éléments du ministère du Samaritain définissent ce qu’est le véritable amour: il est illimité. Le fait, également, qu’il ait fait tout cela à un homme qui était peut-être un Juif révèle que le véritable amour ne connait pas de frontière.

Le prêtre et le Lévite se sont demandés : « Que va-t-il m’arriver si je m’arrête pour aider cet homme ? » Le Samaritain s’est demande : « Que va-t-il arriver à cet homme si je ne lui viens pas en aide? » Quelle est la différence entre les deux ?