DIMANCHE 24 mai, 2015

9_ JÉSUS, LE MAITRE

 

La connaissance de la vérité


En tant que médecin et savant, Luc connaissait le rôle de l’autorité. Il connaissait l’autorité de l’éducation grecque. Il connaissait l’autorité de la loi romaine pour les questions civiles et gouvernementales. Il fut le compagnon de voyage de Paul, et en cela, il connaissait l’autorité ecclésiastique que l’apôtre conférait aux églises qu’il fondait. Ainsi, Luc comprenait que l’autorité est au cœur de la position d’une personne, du rôle d’une institution, du fonctionnement d’un état, et de la relation entre un maitre et son ou ses disciples. S’étant frotté à toutes sortes d’autorités à tous les niveaux du pouvoir, Luc montre à ses lecteurs qu’il y a quelque chose d’inégale chez Jésus et son autorité. Né dans une maison de charpentier, vivant pendant 30 ans dans la petite ville galiléenne de Nazareth, connu pour rien de bien grand en matière de standards humains, Jésus, par son enseignement et son ministère, s’est mesuré à tout le monde : des dirigeants romains, des intellectuels, des rabbins, des gens ordinaires, des puissances séculaires et religieuses. Ses concitoyens lui rendaient témoignage, étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche (Lc 4.22). Un jour, il a apporté l’espérance à une veuve à Naïn en ressuscitant son fils mort (Lc 7.11-17). Toute la ville fut saisie de crainte et s’exclama: "Dieu a visité son peuple" (v. 16, Colombe). L’autorité de Jésus sur la vie et la mort a enflammé non seulement Naïn, mais la Judée tout entière (v. 16,17).

Lisez Luc 8.22-25, 4.3 1-37, 5.24-26, 7.49, 12.8.

Que révèlent ces textes sur le type d’autorité qu’exerçait Jésus?

Luc a pris le temps de noter, non seulement pour son ami Théophile, mais aussi pour les générations à venir, que Jésus, par son ministère, avait établi le caractère unique de son autorité. En tant que Dieu incarné, Il avait bien de l’autorité comme nul autre n’en eut jamais.

Beaucoup de gens font des choses au nom de Dieu, ce qui, bien entendu, pourrait donner à leurs actes beaucoup d’autorité. Comment s’assurer que lorsque nous disons : « C’est Dieu qui m’a poussé à le faire », il l’a vraiment fait? Partagez vos réponses en classe sabbat prochain.