JEUDI 5 mars, 2015

 

10_ DERRIÈRE LE MASQUE

L’ennemi comme un ami


Lisez Proverbes 26.17-23.

Résumez ce dont il est question.

À nouveau, Proverbes aborde la question du poids des mots. Cette fois, il s’agit du mal cause par les querelles et la calomnie. Ceux qui calomnient votre ennemi devant vous, pour vous faire croire qu’ils sont de votre côté, sont comme du « charbon » : ils nourrissent la querelle et vous entrainent dans le feu de plus de problèmes encore (v. 21). Le politicien qui veut être élu, le vendeur qui veut vendre sa marchandise, le playboy qui veut séduire une femme, tous ces gens connaissent le pouvoir de l’éloquence.

La leçon de ce passage, c’est que nous devons prendre garde de ne pas croire à tous les beaux discours que nous entendons. Ils peuvent être dangereux précisément parce qu’ils sont beaux. Certaines personnes sont de très bons orateurs. Elles peuvent être tellement convaincantes, tellement sincères, et tellement bienveillantes, alors qu’à l’intérieur, c’est tout autre chose qui se joue. Nous avons certes tous été victimes de gens pareils, mais qui n’a jamais à un moment donné été coupable de la même chose: dire une chose à quelqu’un et penser ou ressentir toute autre chose ? Proverbes, ici, dénonce cette tromperie.

« Tous les actes du chrétien doivent être aussi clair que la lumière du soleil. La vérité vient de Dieu. La tromperie, dans chacune de ses formes innombrables, vient de Satan. [...] Ce n’est ni agréable ni facile de dire l’exacte vérité. Nous ne pouvons pas dire la vérité si nous ne la connaissons pas. Or, combien de fois les opinions préconçues, la partialité, la connaissance imparfaite, et les erreurs de jugement, empêchent une bonne compréhension de questions que nous avons à traiter ! Nous ne pouvons pas dire la vérité à moins que nos esprits soient continuellement guides par celui qui est la vérité. » Ellen G. White, Reflecting Christ, p. 71.

Jusqu’à quel point êtes-vous transparent dans ce que vous dites ? Quel décalage y a-t-il entre vos paroles et vos pensées Pensez-vous vraiment qu’une telle hypocrisie peut être maintenue indéfiniment ? (Voir Mt 10.26, 27)