« Après cela, il y avait une fête
des juifs, et Jésus monta à Jérusalem
» (Jean 5.1)
La première grande période de fête
de l’année civile juive est la fête des
pains sans levain, qui dure sept jours, et qui commence
par la Pâque, la fête commémore la délivrance
des israélites de l’esclavage en Egypte, quand
l’ange de la mort est passé par-dessus les maisons
de ceux qui avaient mis le sang sur leurs linteaux. Les
évangiles rapportent trois occasions où Jésus
a célébré la Pâque (Luc
2.41-43, Jean 2.13-23, Mt 26.17-20).
Cinquante jours après la Pâque venait la fête
des Chavouot, à laquelle on fait souvent référence
sous son nom grec, Pentecôte. Bien que les Ecritures
ne donnent pas la raison d’être de la fête
de la Pentecôte, les rabbins croyaient qu’elle
commémore le don des tables de la loi à Moïse.
Les évangiles ne disent nulle part que Jésus
ait célébré la Pentecôte. Cependant,
avant son ascension, il a conseillé à ses
disciples d’attendre à Jérusalem le baptême
du Saint-Esprit (Actes
1.4, 5). Cet événement a bien eu lieu
le jour de la Pentecôte (Actes
2.1-4).
La dernière période des fêtes du calendrier
juif était la fête des tentes (ou des tabernacles)
et le jour des expiations (Yom Kippour). Le jour des expiations
signifie le jour où le camp était purifié
du péché et où le peuple était
réconcilié avec Dieu. Les tentes commémorent
l’époque où Israël devait vivre
sous des tentes dans le désert.
En plus des fêtes des lois de Moïse, les juifs
ont deux autres fêtes qui commémorent l’intervention
historique de Dieu. La première est Pourim, qui marque
la délivrance du peuple juif de la menace de génocide,
quand Esther a plaidé auprès du roi de Perse.
La deuxième est Hanoukka, qu’on connaît
également sous le nom de fête de la Dédicace
(Jean
10.22), et qui célèbre la victoire des
Macchabées sur les Grecs en 164 av. J.-C.
Bien entendu, nous en avons terminé depuis longtemps
aves ces fêtes bibliques, du moins en ce qui concerne
les chrétiens. Elles ont toutes trouvé leur
accomplissement en Christ. Cependant, on peut apprendre
beaucoup en les étudiants, ainsi que les messages
qu’elles contiennent, car tout cela nous enseigne des
leçons sur la grâce salvatrice de Dieu et sa
puissance de délivrance.
Bien que nous n’observions plus ces fêtes
religieuses, que pouvons-nous faire continuer à garder
à l’esprit la réalité de Dieu,
de ce qu’il a fait pour nous, et de ce qu’il nous
demande?