JEUDI 6 février 2014

6_ FAIRE DES GENS ORDINAIRES DES DISCIPLES

Une société sans classes sociales


Le trait le plus attrayant des débuts du christianisme était sans doute l’absence de classes sociales. Les murs de séparation s’étaient effondrés sous la poussée de l’Évangile. L’homme de la rue triomphait par le Christ. Celui-ci transformait ce qui était de l’ordre de l’ordinaire en ce qui tenait de l’extraordinaire. Charpentiers, collecteurs d’impôts, tailleurs de pierre, reines, serviteurs, prêtres, Grecs, Romains, hommes, femmes, riches ou pauvres, tous devenaient égaux dans le royaume de grâce du Christ. En fait, la communauté chrétienne était destinée à être une société sans classes sociales.

Qu’enseignent sur notre humanité les textes suivants? Etant donné le contexte culturel de l’époque et des auteurs bibliques eux-mêmes, pourquoi n’a-t-il sans doute pas été très facile pour ces derniers de comprendre ce concept fondamental?

Ga 3.28, 29; Jc 2.1-9

1 P 1.17; 2.9; 1 Jn 3.16-19.

Lisez Ac 2.43-47; 4.32-37.

Comment les premiers chrétiens ont-ils appliqué ce principe grâce auquel tous étaient acceptés ? Pourquoi l’idée selon laquelle Dieu avait de l’amour pour les hommes ordinaires a-t-elle entraîné la croissance explosive du christianisme primitif? Demandons-nous cependant dans quelle mesure, individuellement et collectivement, nous appliquons ce principe dans l’exercice de notre ministère dans le monde. Qu’est-ce qui nous empêche de mieux faire dans cet important domaine?