Le
trait le plus attrayant des débuts du christianisme
était sans doute labsence de classes sociales.
Les murs de séparation sétaient effondrés
sous la poussée de lÉvangile. Lhomme
de la rue triomphait par le Christ. Celui-ci transformait
ce qui était de lordre de lordinaire
en ce qui tenait de lextraordinaire. Charpentiers,
collecteurs dimpôts, tailleurs de pierre, reines,
serviteurs, prêtres, Grecs, Romains, hommes, femmes,
riches ou pauvres, tous devenaient égaux dans le
royaume de grâce du Christ. En fait, la communauté
chrétienne était destinée à
être une société sans classes sociales.
Quenseignent
sur notre humanité les textes suivants? Etant donné
le contexte culturel de lépoque et des auteurs
bibliques eux-mêmes, pourquoi na-t-il sans doute
pas été très facile pour ces derniers
de comprendre ce concept fondamental?
Ga
3.28, 29; Jc 2.1-9
1
P 1.17; 2.9; 1 Jn 3.16-19.
Lisez
Ac
2.43-47; 4.32-37.
Comment
les premiers chrétiens ont-ils appliqué ce
principe grâce auquel tous étaient acceptés
? Pourquoi lidée selon laquelle Dieu avait
de lamour pour les hommes ordinaires a-t-elle entraîné
la croissance explosive du christianisme primitif? Demandons-nous
cependant dans quelle mesure, individuellement et collectivement,
nous appliquons ce principe dans lexercice de notre
ministère dans le monde. Quest-ce qui nous
empêche de mieux faire dans cet important domaine?