Un
prêtre, Maximilien Kolbe, fut déporté
à Auschwitz pour avoir caché des réfugiés
de la grande Pologne, dont deux mille Juifs. Quand l'un des
prisonniers de son baraquement disparut (il s'était
peut-être évadé), les SS choisirent en
représailles dix prisonniers pour les faire mourir
de faim. L'un deux sécria: « Oh,
ma pauvre femme, mes pauvres enfants ! Je ne les reverrai
jamais ! » Kolbe proposa alors de prendre la place
de cet homme, cest-à-dire quil demanda
à mourir de faim à la place de cet époux
er père désespéré. Surpris, lofficier
55 accepta et Kolbe rejoignit les rangs des condamnés
tandis que lautre homme eut la vie sauve (du moins pour
le moment).
Aussi
émouvant que soit le sacrifice de Kolbe, il n'est que
lombre du sacrifice de celui qui a délibérément
pris notre place, acte symbolisé dans le service du
sanctuaire. Le Nouveau Testament associe à Jésus
les deux principaux aspects du système sacrificiel
de lAncien Testament: il est à la fois notre
sacrifice (He 9, 20) et notre grand prêtre (He 5 à
10).
Cette
semaine, nous étudierons plusieurs aspects du sacrifice
suprême du Christ et ce que sa mort, qui a eu lieu «
une fois pour toutes », nous a offert.
«
Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat
16 Novembre »
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