MERCREDI 13 novembre, 2013
7_ Le Christ, notre sacrifice

 

Un sacrifice parfait


Quels étaient les critères requis pour le choix des animaux offerts en sacrifice? Lisez Es 12.5; Lv 3.1; 4.3.

Le choix de l'animal sacrifié exigeait un soin particulier. On ne pouvait choisir n’importe quel animal. Il devait satisfaire à plusieurs critères, selon le type d’offrande.

Il y avait cependant un critère auquel toutes les offrandes devaient souscrire. Les animaux devaient être « sans défaut ». Cette expression en hébreu (tamim) peut également être rendue par « complet », « indemne » ou « parfait ». L’animal sacrifié devait répondre aux normes les plus élevées. Seul qu’il y avait de mieux était acceptable.

Concernant les êtres humains, ce mot était utilisé pour caractériser une relation « intègre » avec Dieu (Gn 6.9; 17.1).

Comment, dans les textes suivants, Jésus est-il décrit? He 4.15; 7.26; 9.14; 1 P 1.18, 19. Pourquoi était-il capital que Jésus sait sans péché?

Jésus, « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jn 1.29), répondait à la perfection au critère de l’Ancien Testament comme sacrifice « sans défaut ». Sa vie pure faisait de lui un sacrifice parfait pour garantir notre salut, car seul un être sans péché pouvait endosser le nôtre pour nous; sa justice parfaite nous couvre dès à présent et nous couvrira lors du jugement. Cette justice représente notre espérance de salut.

Tout comme son équivalent hébreu, le mot grec traduit par sans défaut (amomos) est utilisé non seulement pour décrire Jésus et son sacrifice parfait, mais aussi le caractère de ses fidèles.

« En comparant leur vie au caractère du Christ, ils deviendront capables de discerner de quelle façon ils ne sont pas parvenus à répondre aux exigences de la loi sainte de Dieu; et ils chercheront à devenir irréprochables au sein de leur propre sphère, tout comme Dieu est parfait dans la sienne. » — Ellen C. White, The Paulson Letters, p. 374.

Grâce à la mort et au ministère du Christ, nous devenons « irréprochables » aux yeux de Dieu (Jude 24). Cela n’est possible que parce que Celui qui est parfait se tient à notre place.

Pourquoi l’idée selon laquelle il faut être « saint et irréprochable » peut-elle sembler inquiétante? Savoir que le Christ est notre substitut nous aide-t-il à accepter l’idée que nous sommes « saints » nous aussi? Quel devrait être l’impact de notre nouveau statut sur notre façon de vivre?