Comment l’apôtre Paul a-t-il décrit la
véritable repentance ? 2
Co 7.9-11.
La
repentance est un chagrin suscité par Dieu en rapport
avec nos péchés. Elle inclut la décision
ferme de repousser les péchés spécifiques
désignés par le Saint-Esprit (Ez
14,6; Za 1.4). La véritable repentance ne plonge
pas le chrétien dans un état dépressif
suite à la prise de conscience de sa nature ou de
ses actes pécheurs. « En effet, la tristesse
selon Dieu produit une repentance (qui mène) au salut
» (2
Co 7.10, Segond révisée à la Colombe,).
La repentance dirige notre attention sur la justice de Jésus
et non sur notre condition pécheresse. Elle incite
à fixer avec « empressement »
« les yeux sur Jésus, qui est le pionnier
de la foi et qui la porte à son accomplissement »
(2
Co 7.11; He 12.2).
Dans
tout le Nouveau Testament, la gravité de nos péchés
est démontrée et ne peut dépasser l’immensité
de la grâce. En effet, « là où
le péché a foisonné, la grâce
a surabondé » (Rm
5.20). C’était l’expérience
de Paul.
Redécouvrez
1
Tm 1.14-17 Ac 26.10-16. Comment ces textes abordent-ils
la condition de pécheurs de Paul et la justice de
Jésus?
Quand
l’apôtre Paul s’est rendu compte qu’il
persécutait le Seigneur de gloire, il est tombé
à genoux, saisi d’un repentir sincère
et du désir de se confesser. Tout au long de sa vie,
il ne s’est jamais lassé de raconter l’histoire
de son propre état de pécheur et celle de
la grâce de Dieu. Sa repentance ne l’a pas laissé
dans un état dépressif; elle l'a plutôt
conduit dans les bras d’un Sauveur aimant et porté
au pardon. Confesser ses péchés na pas laissé
chez lui un sentiment de culpabilité plus grand qu’avant.
Son attention s’est portée non sur sa propre
indignité, mais sur la justice de Jésus.
Vous
est-il arrivé de penser que vous étiez «
le premier » des pécheurs (1
Tm 1.15, 16), ou, sans être le premier des pécheurs,
que vous étiez un trop grand pécheur pour
être sauvé ? Comment acquérir la certitude
que la justice du Christ suffit à nous sauver?