Durant
les semaines précédant la Pentecôte,
les disciples ont prié Dieu avec ferveur. «
Tous, dun commun accord, étaient assidus
à la prière. » Le fait dêtre
« dun commun accord » manifeste
lexistence dune unité et dune harmonie
très grandes, choses impossibles à réaliser
sans repentance et sans confession. Cela les a préparés
aux événements proches.
Lisez
Ac
5.30-32. Quels points fondamentaux le discours de
Pierre révèle-t-il ici ?
Pierre
attire lattention sur deux points primordiaux. Premièrement,
la repentance est un don. Lorsquon ouvre son cur
aux incitations du Saint-Esprit, Jésus accorde le
don de la repentance. Deuxièmement, les disciples
eux-mêmes pouvaient témoigner du bienfait de
la repentance dans leur propre vie. Non seulement ils la
prêchaient, mais ils la vivaient.
«
Tandis que les disciples attendaient laccomplissement
de la promesse, ils humiliaient leur cur dans une
véritable repentance et confessaient leur incrédulité.
Tout en se remémorant les paroles que le Christ avait
prononcées avant sa mort, ils en pénétraient
davantage le sens. [...] Comme ils méditaient sur
sa vie pure et sainte, ils sentaient que pour eux nulle
peine ne serait trop dure, nul sacrifice top grand, si leur
vie rendait témoignage de la beauté de son
caractère. » Ellen WHITE, Conquérants
pacifiques, « La Pentecôte », p. 34.
Repentance
et confession sont des thèmes récurrents tout
au long du livre des Actes (Ac
17.30, 31; 26, 19,20). Cest « la bonté
de Dieu » (Rm
2.4) qui conduit à la repentance; cest
la puissance de conviction du Saint-Esprit qui fait prendre
conscience du besoin d'un Sauveur pardonnant les péchés.
Noublions pas que le Saint-Esprit ne touche que les
curs repentants (Rm
2.8; Ac 2.38, 39; 3.19). Le Saint-Esprit sinstalle
dans les curs dépouillés de toute ambition
égoïste, de tout désir de reconnaissance
et de gloire personnelle.
Pourquoi
est-il si difficile de reconnaitre ses péchés
et de sen repentir ? Pourquoi laisse-t-on facilement
le moi faire obstacle à une véritable repentance?