« Notre position devant Dieu dépend moins des
lumières reçues que de l'usage que nous en faisons.
Ainsi les païens qui suivent ce qui est droit dans la mesure
où ils peuvent le discerner, sont dans une condition
plus favorable que les hommes possédant plus de lumière
et faisant profession de servir Dieu mais qui méprisent
la lumière et se conduisent de manière à
démentir leur profession de foi. » - Ellen
WHITE, Jésus-Christ, « N'est-il pas le fils
du charpentier? », p.222.
Que les membres de la classe revoient leurs réponses
à la question de dimanche sur la façon de parvenir
à détester le mal et à aimer le bien en évitant
dappeler le mal bien et le bien mal. Ce dernier danger nest-il
pas particulièrement présent quand une culture commence
à perdre ses valeurs morales, se mettant à accepter
certains comportements et modes de vie clairement condamnés
dans la Bible ? Individuellement ou même en tant quÉglise,
nous ne sommes pas immunisés contre les tendances culturelles
et sociétales dans lesquelles nous baignons, nest-ce
pas ? Réfléchissez aux changements qui se sont produits
dans votre propre culture au cours des années. Par exemple,
quest-ce qui était autrefois considéré
honteux et tabou et qui est maintenant publiquement exprime et
pratique, voire considéré comme bon, ou, du moins,
pas vraiment mauvais ? En quoi lattitude de lÉglise
a-t-elle change à cet égard ? Comment éviter
et aider lÉglise à éviter
de tomber dans ce piège dangereux consistant à appeler
bien le mal ? Par ailleurs, quels changements culturels ont eu
sur lÉglise un effet bénéfique lui
permettant de refléter plus étroitement les principes
damour et dacceptation de lautre révélés
par lamour de Jésus ?
Réfléchissez davantage à ce que signifie
avoir faim et soif de la Parole de Dieu. Que se passe-t-il en
réalité ? Le Seigneur choisit-il de cacher délibérément
la vérité aux gens ou est-ce le comportement de
ces derniers qui les rend totalement non réceptifs la Parole
du Seigneur ? Ces options sont-elles juste toutes les deux ? Ou
sagit-il de quelque chose de complètement différent
? Discutez-en.
Étant donné que nous-mêmes, adventistes du
septième jour, possédons une telle connaissance
et tant de raison de croire aux vérités reçues,
ne risquons-nous pas de penser que nous navons besoin de
rien dautre ? Comment ces vérités par lesquelles
nous avons été bénis devraient-elles influencer
notre façon de vivre et dentrer en relation avec
les autres, non seulement à lÉglise, mais
dans notre communauté ? En dautres termes, comment
mettre en pratique les vérités qui nous ont été
confiées ? Pourquoi est-ce essentiel ?