La
situation était devenue désastreuse en Israël
où régnaient la corruption, l'oppression et
le péché. Mais c'est lorsque la survie de
la nation s'est trouvée menacée que le point
culminant a été atteint. Pour cette raison,
Amos a écrit une complainte où il se lamentait
sur la mort imminente d'Israël (Am
5.1-15). Il arrive souvent, dans les livres prophétiques,
qu'aucune différence ne soit faite entre les paroles
du prophète et celles du Seigneur. Ainsi, la complainte
d'Amos au sujet d'Israël était aussi celle de
Dieu.
Le
chant funèbre d'Am
5.1-15 avait pour but de choquer le peuple pour qu'il
regarde la réalité en face. S'il persistait
dans ses péchés, il disparaîtrait. Mais
s'il rejetait le mal et revenait à Dieu, il vivrait.
Le Seigneur attend que nous nous conformions à sa
volonté.
Lisez
Am
5.14, 15. Comment apprendre à détester
« ce qui est mauvais» et à aimer«
ce qui est bon» ? Voir aussi He
5.14 ; Rm 12.9; Pr 8.36.
Amos
invitait le peuple non seulement à cesser de rechercher
le mal, mais aussi à le détester et à
aimer le bien. Dans ce passage, l'exhortation est progressive.
Les verbes aimer (en hébreu, 'ahav) et détester
(fane), dans la Bible, évoquent souvent des décisions
et des actions et pas seulement des sentiments et des attitudes.
En d'autres termes, un changement d'attitude induirait un
changement au niveau des actes du peuple.
Quel
est l'avertissement donné dans
Es
5.20 au sein de ce contexte?
«
Tous ceux qui, aux mauvais jours, serviront courageusement
leur Maître en suivant la voix de leur conscience,
auront besoin de sang-froid; de fermeté et d'une
connaissance approfondie de Dieu et de sa Parole. Car les
hommes qui seront fidèles au Seigneur seront persécutés,
leurs mobiles, mis en doute, leurs meilleures intentions,
mal interprétées et leurs noms, rejetés
comme maudits. Satan agira avec une puissance mensongère
pour influencer les curs et obscurcir l'entendement
au point de faire passer le mal pour le bien et le bien
pour le mal. »-Ellen WHITE; Conquérants
pacifiques, « Paul fait appel à César
», p. 382.
Comment
apprendre à aimer le bien et à détester
le mal alors quon sillusionne parfois en prenant
le mal pour le bien et le bien pour le mal ? Quelle est
notre unique protection contre une telle séduction
?