« Dans les jours les plus sombres de son conflit avec
le mal, l'Église connaissait le plan éternel du
Très-Haut. Elle pouvait prévoir au sein des tribulations
de ce monde les triomphes futurs, alors que, la lutte terminée,
les rachetés prendront possession de.la terre promise.
Les visions de la gloire à venir, peintes par la main
divine, devraient être chères à son Église
aujourd'hui, alors que s'achève rapidement la tragédie
des siècles et que les bénédictions d'en
haut sont sur le point d'être pleinement réalisées
[...]
Les
rachetés ne connaîtront d'autre loi que celle du
ciel, ils formeront une famille heureuse et unie; ils seront
revêtus de vêtements de louange et d'actions de
grâces. Alors retentiront les saintes mélodies
des étoiles du matin. Tous les fils de Dieu feront éclater
leurs accents joyeux, et Dieu et le Christ proclameront ensemble:
"il n'y aura plus de péché, et la mort aura
disparu pour toujours."» - Ellen WHITE, Prophètes
et rois, « Visions de la gloire future », p.
547,555.
Quels que soient les efforts des êtres humains pour
rendre le monde meilleur, celui-ci continue d'empirer. D'après
la bible, ce n'est que lorsque le Christ reviendra et restaurera
ce monde qu'il redeviendra ce paradis auquel nous aspirons depuis
si longtemps. Sachant cela, pourquoi sommes-nous néanmoins
appelés à apporter autant de réconfort, de
guérison et de consolation que possible?
La leçon du jeudi soulignait - fait notable - que de nombreuses
prophéties de l'ancien Testament sur le retour de Jésus
évoquent celui-ci d'une manière évoquant
un seul événement et non deux. Quelle indication
avons-nous sur le lien étroit existant entre la première
et la seconde venue du Christ en ce qui concerne le plan du salut?
Pourquoi est-il ainsi? Pourquoi sans la première venue
il ne pouvait y avoir une seconde venue et pourquoi - sans la
seconde venue - la première n'aurait eu aucun sens?
Que pouvons-nous apprendre à partir de l'étude de
Zacharie pour nous aider, individuellement et en tant qu'Église,
à nous préparer à l'effusion du Saint-Esprit,
si indispensable au réveil et à la reforme que nous
cherchons à susciter en notre sein et dont nous avons tant
besoin?