MERCREDI 19 juin, 2013
12_ Le plus beau don du ciel

 

Le bon berger


Pendant des siècles, lecteurs juifs et chrétiens voyaient dans le livre de Zacharie de nombreuses références au Messie et aux temps messianiques. Evidemment, les chrétiens ont compris que ces passages s'appliquaient à la vie et au ministère de Jésus-Christ: le roi triomphant et pourtant pacifique (Za 9.9), « celui qu'ils ont transpercé » (Za 12.10), le berger qui a été frappé (Za 13.7).

Dans Za 13.7-9, on montre au prophète une scène dans laquelle l'épée du jugement de Dieu se lève contre le bon berger. Précédemment, le prophète avait vu une épée se lever contre un « faux berger » (Za 11.17). Mais ici, dans ce passage, le bon Berger est frappé et le troupeau se disperse. En conséquence de sa mort, le peuple de Dieu est éprouvé, testé, et certains en meurent; cependant, tous les fidèles sont purifiés.

Lisez Mt 26.31; Mc 14.27. Comment Jésus a-t-il appliqué cette prophétie à ce qui allait se passer ce soir-là? Plus capital encore, que nous enseigne cet incident - la fuite des disciples face à l'adversité (voir Mt 26:56; Mc 14.50) - sur la fidélité de Dieu par rapport à l'infidélité humaine?

Dans de nombreux passages bibliques; du livre de la Genèse (Gn 48.15) à l'Apocalypse (Ap 7.17); Dieu est comparé à un berger. Par l'intermédiaire d'Ézéchiel, Dieu a réprimandé tes bergers irresponsables de son peuple et promis de rechercher tes brebis perdues et d'en prendre soin. Appliquant ces mots à lui-même, Jésus a déclaré qu'il était te bon berger, qui offre sa vie pour son troupeau (Jn 10.11).

Songez à toutes les fois ou vous vous êtes montre infidèle au Seigneur. Malgré tout, comment vous témoigne-t-il sa miséricorde et sa grâce? Quelle devrait être votre réponse à celle-ci?