«
Les disciples du Christ ont été rachetés
en vue du service. Notre Seigneur enseigne que le véritable
but de la vie, c'est l'utilité commune. Jésus
lui-même fut un ouvrier, et il a fait du service une loi
pour tous. Chacun doit se dépenser pour Dieu et pour
ses semblables. Le Sauveur a présenté au monde
une conception de la vie dépassant toutes celles que
l'on connaissait. Une existence consacrée au prochain
met l'homme en relation avec le Christ. La loi du service est
l'anneau qui nous relie à Dieu et à nos semblables.
» - Ellen WHITE, Les paraboles de Jésus,
« Les talents », p. 282.
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Certaines personnes sécularisées ont avancé
que la valeur de la vie ne se mesurait pas au fait qu’elle
était ou non humaine, mais à sa potentialité
à être agréablement vécue. Sans doute
accordent-ils davantage de valeur à un jeune chimpanzé
en pleine santé qu’a un vieil homme !
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Lisez, par exemple, la citation suivante de l’Australien
Peter Singer, qui affirme que dans certains cas, les êtres
humains ne devraient pas avoir davantage de droits que les animaux
: « Loin de se soucier de toute vie, ou de porter
à cette vie, selon sa nature, une échelle de valeur
impartiale, ceux qui protestent contre l’avortement tout
en mangeant régulièrement du poulet, du porc ou
du veau portent à la vie des membres de notre espèce
un intérêt biaisé. En effet, quand on fait
la comparaison entre les caractéristiques morales des uns
et des autres, telles que la rationalité, la conscience
de soi, la conscience en soi, le plaisir, la douleur, etc., le
veau, le cochon et le poulet tant raillés sont bien plus
en avance que le fœtus, quel que soit le stade de la grossesse.
Si on fait la comparaison entre un poisson et un fœtus de
moins de trois mois, on trouve chez le poisson davantage de signes
indiquant qu’il possède une conscience que chez le
fœtus. » - Peter SINGER, Writings
on an Ethical Life, The Ecco Press, New York, N.Y.., 2000,
p.156.
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Peter Singer, de toute évidence, est un évolutionniste,
il croit qu’il n’y a pas réellement de différence
qualitative entre l’être humain et l’animal et
que nous avons juste évolué différemment
des animaux.
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Pourquoi cette image est-elle radicalement fausse ? Comment, en
tant que chrétiens, devons-nous réagir face à
cette forme de pensée ?
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Si vous pouvez vous le procurer et en obtenir une traduction,
apportez en classe le texte entier de « Caring for Creation
– A Statement on the environment ». (On trouvera cette
déclaration sur adventist.org/belief/statements/main-stat5.html)
Sinon, utilisez les passages cités dans l’étude
du sabbat de cette semaine. Portez votre attention sur le lien
fait entre la création génésiaque et l’environnement.
Réfléchissez davantage sur le fait qu’une vision
adéquate de la création nous protège contre
des prises de positions extrémistes.