Comme nous lavons vu jusqu'à présent
pendant ce trimestre, la création originelle de Dieu
était« bonne », même « très
bonne ». Toutes choses et tout être vivant sont
sortis des mains du Créateur dans un état
de perfection. Il n'y avait ni maladie, ni mort contrairement
au modèle évolutionniste - selon lequel la
maladie et la mort participent à la création
- ces maux ne sont survenus qu'après la chute, après
la venue du péché. Ainsi, ce n'est qu'avec
l'histoire de la création en arrière-plan
que l'on peut comprendre l'enseignement biblique sur la
santé et la guérison.
Lisez
1
Co 6:19,20. En quoi sommes-nous responsables devant
Dieu de la façon dont nous prenons soin de notre
corps?
Notre
corps est le véhicule de notre cerveau et c'est à
travers le cerveau que le Saint-Esprit communique avec nous.
Si nous souhaitons vivre en communion avec Dieu, nous devons
prendre soin de notre corps et de notre cerveau. Lorsque
nous maltraitons notre corps, nous nous détruisons
à la fois physiquement et spirituellement. D'après
ces versets, le problème de la santé et de
la façon dont nous traitons notre corps, «
sanctuaire de l'Esprit saint », est une question
d'ordre moral aux conséquences éternelles.
Le
fait de prendre soin de sa santé est un aspect vital
de la relation avec Dieu. Il est certain que certains aspects
de notre santé échappent à notre pouvoir.
Nous avons tous des gènes défaillants, nous
sommes tous exposés à des produits chimiques
ou autres agents destructeurs dont nous ne savons rien et
nous risquons tous de subir des blessures physiques qui
risquent de porter atteinte à notre santé.
Dieu sait tout cela. Mais dans la mesure du possible, nous
devons faire de notre mieux pour garder en bonne santé
ce corps fait à l'image de Dieu.
«
Quiconque aspire à la sainteté ne doit
pas traiter son corps avec indifférence, se flattant
de penser que l'intempérance n'est pas un péché
et n'aura aucun effet sur la spiritualité. Il existe
un lien étroit entre le physique et la moralité.
Toute habitude touchant le corps élève ou
dégrade [...] Toute habitude qui ne favorise pas,
chez lêtre humain, la santé de ses systèmes
physiques, amoindrit les facultés les plus élevées
et les plus nobles. » - Ellen WHITE, The Review
and Herald; 25 janvier 1881.