« Car j'ai à moi toutes les bêtes
des forêts et des animaux sur des milliers de montagnes
» (Ps 50.10, BFC). En quoi ce texte rejoint-il
notre sujet sur la gestion de la terre ?
Lisez
Ap
4.11.
Comment ce texte s'oppose-t-il radicalement aux notions
athées courantes d'une création sans créateur
et dont l'existence n'est due qu'au hasard?
La
création des animaux n'était ni un accident,
ni une décision prise après coup. Les animaux
existent de par sa volonté, principe qui devrait
inspirer notre comportement envers eux. Voir aussi Ex
23.5, 12; Pr 12.10; Lc 14.5.
En
effet, la cruauté envers les animaux et l'indifférence
face à leurs souffrances sont largement interprétées
comme symptomatiques de troubles de la personnalité.
De nombreuses associations ont été créées
pour défendre les animaux, et ce, à juste
titre.
Cependant,
certains vont jusqu'à déclarer que l'être
humain n'est pas plus important que l'animal et qu'on ne
devrait pas mieux le traiter. Pour de nombreuses raisons,
c'est là une façon de penser qui découle
logiquement du modèle évolutionniste des origines.
En effet, si c'est le temps et le hasard qui ont permis
de différencier l'être humain de l'animal,
pourquoi le premier aurait-il droit à un traitement
spécial? Un philosophe a même affirmé
qu'un poulet, ou même un poisson, posséderait
davantage de « personnalité » qu'un ftus
humain dans le ventre de sa mère ou même qu'un
nouveau-né. Aussi ridicules que soient ces idées,
elles découlent sans doute, de façon assez
logique, d'une vision évolutionniste athée
de nos origines.
Bien
entendu, on ne trouve dans les Écritures aucune trace
de telles idées. Dans le plan de Dieu, contrairement
aux animaux, l'être humain possède un statut
spécial. Voir Gn
3.21; Ex 29.38; Lv 11.3.
Mettez-vous
dans létat desprit dun évolutionniste
athée et réfléchissez aux raisons pour
lesquelles vous pensez quon ne doit pas traiter les
animaux différemment des êtres humains. Que
vous apprend ce cheminement sur la façon dont nos
présuppositions déterminent le résultat
de nos pensées ?