LUNDI 4 mars, 2013

10_ Gestion et environnement

 

Prendre soin de toutes les autres créatures



« Car j'ai à moi toutes les bêtes des forêts et des animaux sur des milliers de montagnes » (Ps 50.10, BFC). En quoi ce texte rejoint-il notre sujet sur la gestion de la terre ?

Lisez Ap 4.11. Comment ce texte s'oppose-t-il radicalement aux notions athées courantes d'une création sans créateur et dont l'existence n'est due qu'au hasard?

La création des animaux n'était ni un accident, ni une décision prise après coup. Les animaux existent de par sa volonté, principe qui devrait inspirer notre comportement envers eux. Voir aussi Ex 23.5, 12; Pr 12.10; Lc 14.5.

En effet, la cruauté envers les animaux et l'indifférence face à leurs souffrances sont largement interprétées comme symptomatiques de troubles de la personnalité. De nombreuses associations ont été créées pour défendre les animaux, et ce, à juste titre.

Cependant, certains vont jusqu'à déclarer que l'être humain n'est pas plus important que l'animal et qu'on ne devrait pas mieux le traiter. Pour de nombreuses raisons, c'est là une façon de penser qui découle logiquement du modèle évolutionniste des origines. En effet, si c'est le temps et le hasard qui ont permis de différencier l'être humain de l'animal, pourquoi le premier aurait-il droit à un traitement spécial? Un philosophe a même affirmé qu'un poulet, ou même un poisson, posséderait davantage de « personnalité » qu'un fœtus humain dans le ventre de sa mère ou même qu'un nouveau-né. Aussi ridicules que soient ces idées, elles découlent sans doute, de façon assez logique, d'une vision évolutionniste athée de nos origines.

Bien entendu, on ne trouve dans les Écritures aucune trace de telles idées. Dans le plan de Dieu, contrairement aux animaux, l'être humain possède un statut spécial. Voir Gn 3.21; Ex 29.38; Lv 11.3.

Mettez-vous dans l’état d’esprit d’un évolutionniste athée et réfléchissez aux raisons pour lesquelles vous pensez qu’on ne doit pas traiter les animaux différemment des êtres humains. Que vous apprend ce cheminement sur la façon dont nos présuppositions déterminent le résultat de nos pensées ?