On
dit que la politique est l'art du compromis. Le terme d'art
dans ce cas est très important, car le compromis
peut être une action très subtile et pleine
de nuances. Un bon politicien peut amener les gens à
concéder certains points, nuancer leurs positions
et souvent sans même qu'ils s'en rendent compte. Dans
ce contexte, il ne fait aucun doute que Satan est le meilleur
politicien qui soit.
Dans toute la Bible, nous trouvons des exemples de ce mal
qu'est le compromis, bien qu'il ne soit pas toujours mauvais.
Dans un certain sens, la vie elle-même est une sorte
de compromis. Mais ce dernier devient une manifestation
de la corruption humaine quand ceux qui devraient avoir
la meilleure connaissance se détournent de la vérité
offerte par Dieu.
Lisez
1
R 11.1-13. Quels sont les faits? Comment Salomon
en est arrivé à agir si mal? De quelle façon,
cette apostasie a-t-elle affecté le culte, la foi
et l'ensemble du système religieux d'Israël?
Quelles leçons tirer de cet épisode sur la
question du compromis?
La
phrase la plus révélatrice de cet ensemble
de textes est sans doute, celle-ci: «Au temps
de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent
son cur vers d'autres dieux.» (1 R 11.4)
Autrement dit, ce n'est pas arrivé du jour au lendemain.
Cet homme fidèle, consacré et pieux ne s'est
pas soudainement sans raison, détourné du
Seigneur. Le changement s'est fait petit à petit,
un compromis par-ci, un autre par-là, chaque pas
léloignant jusqu'au point d'agir d'une manière
telle que le Salomon d'autrefois en aurait été
horrifié.
Voyez
aussi l'influence de ces compromis sur l'adoration en Israël.
Ils ont eu un impact négatif qui a perduré
pendant des générations et au-delà.
Ici
et là, vous entendez parler de personnes qui ont
quitte l'Église, adventiste il y a des années,
ont coupé complètement la relation avec elles,
puis sont revenus. Ils sont alors choqués par les
changements de vie, Le culte. Ceux-ci ne sont pas toujours
mauvais mais peuvent l'être dans certains cas. Comment
percevoir la différence?