Vendredi 5 aout, 2011

 

Disons-le clairement et distinctement: il est impossible de réaliser quoique ce soit, par des moyens humains, en faveur de notre condition devant Dieu ou du don divin accordé aux hommes. Si la foi et les œuvres pouvaient nous assurer le don du salut, alors le Créateur aurait une obligation envers la créature. C'est là que l'occasion se présente d'accepter l'erreur comme une vérité. Si l'homme peut obtenir le salut par ses propres forces, alors il se trouve dans la même position que le croyant catholique qui fait pénitence pour ses péchés. Dans ce cas, le salut serait d'une certaine manière une dette, qu'on pourrait récupérer sous la forme d'un salaire. Si l'homme est incapable, par ses propres œuvres, de mériter le salut, alors celui-ci est un don complet de grâce, que le pécheur reçoit quand il accepte Jésus-Christ et croit en lui. C'est un don absolument gratuit. La justification par la foi se trouve au-dela de la polemique. Toute cette controverse s'achève aussitôt qu'on établit que les mérites de l'homme déchu et ses bonnes œuvres ne peuvent jamais lui procurer la vie eternelle. – Ellen G. White, La foi et les œuvres, p. 20, 21.

La musique « est un des moyens les plus efficaces pour imprimer dans les cœurs des vérités divines. Bien souvent l'être angoissé, au bord du désespoir, entendra revenir à sa mémoire quelque parole de Dieu- un chant d'enfant depuis longtemps oublié - et les tentations perdront de leur pouvoir, la vie prendra un sens nouveau, une direction nouvelle, le courage et la joie reviendront et rejailliront sur d'autres âmes [...] Lors du culte, le chant est un acte d'adoration, tout autant que la prière. D'ailleurs, nombre de chants sont des prières. [...] Alors que notre rédempteur nous mène au seuil du royaume, inondé de la gloire de Dieu, nous pouvons percevoir les cantiques de louange et de reconnaissance que chante le cœur des anges autour du trône; l'écho s'en répercute dans nos demeures terrestres, et nos cœurs se rapprochent des chantres célestes. C'est sur terre que commence la communion avec le ciel. C'est ici que nos cœurs apprennent à s'accorder avec l'harmonie céleste. » - Ellen G. White, Education, p. 190, 191.

À méditer

• De quelle manière votre culture et votre milieu affectent-ils la musique de votre église? Pensez-vous qu'il n'en est rien?-

•Lisez la citation d'Ellen White pour l'étude de vendredi sur la musique. Dans quelle mesure faites-vous l'expérience de ce qu'elle dit avec le type de musique qui accompagne vos services religieux? De quelle manière pouvons-nous évaluer son rôle dans nos services religieux? Comment votre église peut-elle travailler pour s'assurer que la musique élève et encourage, remplissant ainsi la fonction qui lui revient?