Disons-le
clairement et distinctement: il est impossible de réaliser
quoique ce soit, par des moyens humains, en faveur de notre
condition devant Dieu ou du don divin accordé aux hommes.
Si la foi et les uvres pouvaient nous assurer le don du
salut, alors le Créateur aurait une obligation envers
la créature. C'est là que l'occasion se présente
d'accepter l'erreur comme une vérité. Si l'homme
peut obtenir le salut par ses propres forces, alors il se trouve
dans la même position que le croyant catholique qui fait
pénitence pour ses péchés. Dans ce cas,
le salut serait d'une certaine manière une dette, qu'on
pourrait récupérer sous la forme d'un salaire.
Si l'homme est incapable, par ses propres uvres, de mériter
le salut, alors celui-ci est un don complet de grâce,
que le pécheur reçoit quand il accepte Jésus-Christ
et croit en lui. C'est un don absolument gratuit. La justification
par la foi se trouve au-dela de la polemique. Toute cette controverse
s'achève aussitôt qu'on établit que les
mérites de l'homme déchu et ses bonnes uvres
ne peuvent jamais lui procurer la vie eternelle. Ellen
G. White, La foi et les uvres, p. 20, 21.
La
musique « est un des moyens les plus efficaces pour imprimer
dans les curs des vérités divines. Bien
souvent l'être angoissé, au bord du désespoir,
entendra revenir à sa mémoire quelque parole de
Dieu- un chant d'enfant depuis longtemps oublié - et
les tentations perdront de leur pouvoir, la vie prendra un sens
nouveau, une direction nouvelle, le courage et la joie reviendront
et rejailliront sur d'autres âmes [...] Lors du culte,
le chant est un acte d'adoration, tout autant que la prière.
D'ailleurs, nombre de chants sont des prières. [...]
Alors que notre rédempteur nous mène au seuil
du royaume, inondé de la gloire de Dieu, nous pouvons
percevoir les cantiques de louange et de reconnaissance que
chante le cur des anges autour du trône; l'écho
s'en répercute dans nos demeures terrestres, et nos curs
se rapprochent des chantres célestes. C'est sur terre
que commence la communion avec le ciel. C'est ici que nos curs
apprennent à s'accorder avec l'harmonie céleste. »
- Ellen G. White, Education, p. 190, 191.