mercredi, 20 octobre, 2010
4_Jonathan, né pour être un grand homme

" Savoir se contenter de la seconde place "


L'une des tendances courantes de la société actuelle consiste à blâmer ses parents pour la plupart des problèmes (sinon pour tous les problèmes) que l'on rencontre. Il est indéniable que certains ont reçu de leurs parents un lourd bagage émotionnel. On ne peut nier ce fait.

Il semble, cependant, que cette malheureuse tendance est répandue de façon incroyable ces dernières décennies. Nous blâmons non seulement nos parents, mais aussi, parfois, nos frères et sœurs, enseignants, circonstances - n'importe quoi ou n'importe qui afin d'éviter de faire face à nos responsabilités.

Même si nous sommes tous soumis ou même victimes des circonstances bien au-delà de notre pouvoir à les contrôler, la vie de Jonathan montre qu'il est possible d'en tirer parti, du moins jusqu'à un certain point, Jonathan aurait eu le droit de blâmer son père pour la plupart de ses ennuis. Si Saül s'était montré fidèle, Jonathan serait monté sur le trône, Mais celui-ci a choisi de ne pas jouer au jeu de blâme. Il avait le sentiment de sa propre valeur. Au lieu de devenir amer, il a placé sa confiance en Dieu et choisi de faire au mieux avec ce qu'il avait. Il n'a sans doute pas été facile pour lui de garder sa foi et sa confiance en Dieu quand il a réalisé que ce dernier avait choisi David, plutôt que lui-même, pour être le prochain roi.

Décrivez la réaction de Jonathan lorsqu'il a appris que David deviendrait roi à sa place. Que nous indique-t-elle sur Jonathan ? 1 S 23,17. Comparez son attitude avec les attitudes suivantes: Es 14.13, 14; 1. R 1.5 ; Mc 10. 35-37. En quoi sont-elles différentes!

Lorsque notre identité est solidement ancrée en Dieu, nous devenons capables d'affronter le rejet ou la critique sans être anéanti et sans perdre le sentiment de notre propre valeur. Or c'est grâce à l'expérience et à la relation que nous avons avec Dieu que notre identité s'affirme en lui. Jonathan avait vécu avec Dieu une expérience personnelle intense lors de sa victoire sur les Philistins dans 1 S 14.

Plus tard, l'histoire de la famille de David a été marquée par des révoltes et des conflits internes, Absalom et Adonias ont cherché tous deux à arracher le trône à leur père David. Ils ne se sont guère montrés désireux de laisser Dieu choisir le nouveau roi. L'attitude de Jonathan contrastait complètement avec une telle façon de se mettre en avant. Il acceptait volontiers la seconde place. Il cherchait à amener l'harmonie et la réconciliation entre son père et son ami David (1 S 19.4). Il était l'exemple même du dirigeant au service d'autrui, disposé à prendre la seconde ou même la troisième place.

En prenant exemple sur Jonathan, comment allez-vous réagir si vous n'obtenez pas le travail, la situation ou le respect auquel vous pensez avoir droit ? Comment parvenir à maîtriser les sentiments de rejet, de jalousie ou de haine ?