"
C'est par la grâce, en effet, que vous êtes
sauvés au moyen de la foi. Cela ne vient pas
de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est pas en vertu des
uvres, pour que personne ne puisse faire le fier.
" (Ep 2.8, 9) Résumez avec vos propres
mots le sens de ce texte. Posez- vous également les
questions suivantes : pourquoi ne doit-il y avoir de salut
que par la foi et non par les uvres ? Pourquoi les
uvres ne peuvent-elles nous sauver? Voir Ga
3.21.
Un
jour, un adolescent fit une crise d'épilepsie et
tomba sur les rails du métro, dans une station de
la ville de New York, au moment même où arrivait
une rame. Un inconnu se jeta alors sans hésiter sur
le jeune homme pris de convulsions et se coucha sur lui
pour le maintenir à plat ventre. Il resta ainsi jusqu'à
ce que la locomotive se soit arrêtée au-dessus
d'eux avec un bruit strident. Puis il cria : " Tout
va bien! " Son geste désintéressé,
accompli au péril de sa vie, était le seul
moyen de sauver le garçon d'une mort certaine. On
imagine quelle a dû être la reconnaissance de
ce dernier envers son sauveteur. Celle que nous devrions
éprouver envers Dieu pour la grâce et la faveur
imméritée qu'il nous a accordée en
Jésus-Christ devrait être encore plus grande
!
Mais
comment lui manifester cette gratitude dans notre vie ?
C'est en effet une chose de dire combien nous sommes reconnaissants
envers Jésus ou combien nous aimons Dieu pour ce
que son Fils a fait pour nous. Mais ce qui est vraiment
important, ce qui démontrera la réalité
de notre foi, ce sont nos uvres - accomplies non pour
gagner le salut (c'est impossible) mais parce que notre
cur est rempli de louange pour ce qui nous a été
accordé et promis en Jésus.
Toutefois, nous ne savons pas toujours apprécier
pleinement ce que le Christ a fait pour nous. Comme cet
adolescent qui, alors qu'on lui expliquait en classe le
plan du salut, leva la main en disant : " Mais je
n'ai rien fait pour mériter la mort, moi ! "En
réalité, nous méritons tous la mort.
Ou, pour dire les choses autrement. : Qu'avons-nous fait
pour être dignes de vivre, d'avoir la vie éternelle
? Qui sommes-nous pour que Dieu ait tant fait pour nous
sauver ?
Réfléchissez
à ce qui vient d'être dit. Comment répondre
à ces questions ? Après tout, qu'avons-nous
fait, les uns les autres, pour mériter la vie éternelle
? Qui, parmi nous, a assez de mérites pour qu'on
comprenne que Jésus soit mort pour lui ? Comment
votre réponse peut-elle vous aider à mieux
saisir à quelle point nous devrions être reconnaissants
pour le salut offert ? Bien plus, dans quelle mesure vos
uvres expriment-elles votre gratitude ?