9. Servir et sauver
Dimanche

 

>LA NATION SERVANTE DE DIEU (Es 41)

Dans Es 41.8, Dieu parle d' " Israël, mon serviteur " et dans Es 42.1, il introduit " mon serviteur ". Qui est ce serviteur?

Est-ce Israël/Jacob, l'ancêtre des Israélites? La nation israélite ? Le Christ/Messie, identifié dans le Nouveau Testament comme étant Jésus? On trouve deux sortes de références aux serviteurs de Dieu tout au long d'Esaie 41 à 53. L'un d'eux s'appelle << Israël >> ou << Jacob >>, comme dans Es 41.8; 44.1, 2,21; 45.4; 48.20. Parce que Dieu s'adresse à Israël/Jacob au présent, il représente clairement la nation à laquelle ce dernier a donné naissance, ce qui est confirmé par le fait que la rédemption de << Jacob, son serviteur >> s'accomplit au moment où ce dernier doit partir de Babylone (Es 48.20).

Dans d'autres exemples, tels qu'Es 42.1 ; 50.10; 52.13; 53.11, le serviteur de Dieu n'est pas nommé. Quand il est men-tionné pour la première fois dans Es 42.1, son identité n'apparaît pas immédiatement. Cependant, au fur et à mesure qu'Esaie développe son profil dans les passages suivants, il devient clair qu'il est celui qui réconciliera les tribus de Ja-cob (Israël) avec Dieu (Es 49.5, 6) et qui mourra en sacrifice pour les péchés (Es 52.13- 53.12 ; voir aussi Es 49.5, 6). C'est pourquoi il ne s'agit pas dans ce cas de la nation servante. Il est donc évident qu'Esaie parle de deux serviteurs divins. L'un représente une collectivité (la nation), l'autre, un individu.

Quel est le rôle de la nation servante? Es 41.8-20.

Dieu assure à Israël qu'en tant que nation il est toujours son serviteur : << Je te choisis, Je ne te rejette pas ! >> (Es 41.9). I1 lui donne alors l'une des promesses les plus magnifiques de la Bible : << N'aie pas peur, car je suis avec toi; ne jette pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te rends fort, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse. >> (41.10) Ici ainsi que dans les versets suivants, l'un des rôles, fondamentaux d'Israël consiste à croire que Dieu va le sauver (ce que le roi Achaz n'a pas fait), non à faire confiance à d'autres dieux et à leurs images comme les autres nations (Es 41.7, 21-24, 28,29).

Remarquez que dans Es 41.14, le Seigneur compare la nation à un ver. Que veut-il faire comprendre? Exa-minez le texte entier pour avoir une meilleure réponse. Quel enseignement devrions- nous, nous aussi, en retirer sur notre entière dépendance vis-à-vis du Seigneur?