8 << Consolez mon peuple >>
Jeudi

 

>LE PROBLÉME SOULEVÉ PAR L'IDOLÂTRIE (ES 40.19, 20)

L'idolâtrie détruit la relation unique et intime avec Dieu en le remplaçant par autre chose (Ex 20.4, 5 ; Es 42.8). C'est pourquoi les prophètes comparent celle-ci à un adultère spirituel (Jr 3.6-9; Ez 16.15-19).

Lisez Es 41.29. Comment Ésaïe caractérise-t-il les idoles? Comment comprenez-vous ce qu'il en dit ici? Pourquoi est-ce là une description très pertinente de toute idole, quelle qu'elle soit?

Les idolâtres de l'Antiquité croyaient adorer de puissants êtres divins en les représentant sous forme d'images ou de symboles. Adorer une idole représentant un autre dieu, c'est violer le premier commandement : << Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. >> (Ex 20.3) Mais si l'idole est censée représenter le vrai Dieu, comme c'était le cas pour le veau d'or (Ex 32.4, 5), le Seigneur la rejette en tant qu'image de lui-même, parce que personne ne sait à quoi il res-semble (Dt 4.15-19). Rien ne peut représenter sa gloire et sa grandeur incomparables. C'est pourquoi toute idole joue le role d'un autre dieu et l'adorer constitue une violation du premier et du second commandement.

Le peuple de Dieu n'a pas besoin d'idoles, parce qu'il jouit de sa présence réelle, la shekinah, avec lui dans le sanctu-aire. Adorer une idole revient à remplacer, et donc à nier sa présence réelle.

En outre, une idole non seulement ne représente pas le Seigneur, mais elle ne représente rien en réalité, parce que tous ces autres dieux n'ont pas d'existence (Es 44.6). Comme dans Es, le texte de Ps 115.8 est sarcastique : ceux qui fabriquent des idoles << leur ressemblent [. . .], tous ceux qui mettent leur confiance en elles! >>

Quelles formes d'idolâtrie notre Église doit-elle affronter? Celles-ci sont-elles plus subtiles aujourd'hui? Dans l'affirmative, expliquez.

Nous savons d'après des textes anciens que l'idolâtrie était attrayante, parce qu'elle se rattachait à des choses matériel-les : faisant appel à des formes de culte auxquelles des gens pouvaient se rattacher, les idolâtres honoraient des forces qui, croyaient-ils, leur apporteraient fertilité et prospérité. C'étaient des religions où l'on s'appuyait sur ses propres for-ces. Cela vous rappelle-t-il quelque chose?

Juste avant le retour du Seigneur, lorsque sa venue aura été préparée par l'œuvre d'un dentier message de réconciliation semblable à celui d'Élie (Ml 3.19-24), le choix à faire sera le même qu'aux jours d' Ésaïe : soit rendre un culte au Créa-teur, soit adorer autre chose (Ap 13 et 14), car, en fin de compte, nous adorons toujours quelque chose.