8. << Consolez mon peuple >>
Dimanche

 

>UNE CONSOLATION POUR L'AVENIR (Es 40.1, 2)

Dans Es 40.1, 2, Dieu réconforte son peuple. La période du châtiment a finalement pris fin. de quel châti-ment s'agissait-t-il?

On peut répondre de plusieurs façons à cette question. Il peut s'agir du châtiment infligé par l'Assyrie, le bâton de la co-lère de Dieu (Es 10.5). Dieu en a délivré Juda en 701 avant Jésus-Christ en détruisant l'armée de Sancherib (Es 37). Il eut aussi le châtiment inflige par Babylone, qui a emmené hommes et biens hors de Judas parce qu'Ezéchias avait mon-tré ses richesse aux messagers de Merodak-Baladan (Es39). Il eut également la punition de par l'une des autres nations contre lesquelles Esaie a redigé des messages (Es 14 a 23)

Entre-temps, même si l'Assyrie et les Assyriens sont mentionnés quarante-trois fois, d'Es 7.17 a 38.6, cette nation n'ap-paraît qu'une fois dans le reste du livre, dans Es 52.4, ou est mentionnée une oppression passée exercée par l'Egypte, puis par les Assyriens. La dernière partie d'Esaie évoque la fin de l'exil babylonien (es 43.14; 47.1; 48.14, 20). C'est Cyrus le Perse qui, après avoir conquis Babylone en 539 avant J.-C., devait délivrer les exilés de Juda (Es 44.28; 45.1, 13).

Es 1 a 39 souligne des événements conduisant a la délivrance de Juda de l'oppression assyrien en 701 avant J.-C., mais au début du chapitre 40, le livre saute un siècle et demi pour parler de la fin de Babylone en 539 avant J.-C. et du re-tour des Juifs peu après.

Le thème du retour des Juifs de Babylone est-il en rapport avec un évènement survenant plus tôt dans Esaie? Dans l'affirmative, lequel?

Es 39 sert de transition aux chapitres suivants en prédisant la captivité babylonienne, au moins pour certains des des-cendants d'Ezéchias (39.6, 7). En outre, les oracles d'Es 13, 14 et 21 annoncent la chute de Babylone et la liberté qu'elle apportera au peuple de Dieu: << Car le SEIGNEUR aura compassion de Jacob, il choisira encore Israël; il leur accordera le repos sur leur terre.>> (Es 14.1) << Israël, quand le Seigneur t'aura rendu la tranquillité après tant de souffrances et de tourments, après le dur esclavage auquel tu as été soumis, tu entonneras ce chant sati-rique sur le roi de Babylone.>> (Es 14.3, BFC) Notez la relation étroite avec Es 40.1,2, ou Dieu promet a son peu-ple que ses souffrances auront une fin.

Que signifient pour vous maintenant, au milieu de vos propres épreuves, les promesses bibliques sur la fin de la souffrance? Quelle serait la valeur de notre foi sans ces promesses? Pourquoi est-il si important de nous y accrocher en dépit de tout?