4. Le chemin le plus ardu
Mercredi

 

> NOUS N'AVONS RIEN A CRAINDRE SI NOUS CRAIGNONS DIEU (Es 8.11-15)

Dans son discours inaugural, le président américain Franklin D. Roosevelt déclara à une nation découragée par la crise de 1929 : " La seule chose dont nous devons avoir peur, c'est la peur elle-même. "- U.S. Capitol, Washington, D.C., 4 mars 1933. Le message d'Esaie aux hommes découragés était le suivant : " Nous n'avons rien à craindre si nous crai-gnons Dieu. "

Dieu a recommande à Esaie de ne pas avoir peur de ce dont son peuple avait peur, mais de le craindre, lui (Es 8.12, 13). C'est là un thème important dans les Ecritures. Par exemple, dans Ap 14.6-12, trois anges proclament ce message au monde entier : Craignez Dieu et rendez-lui gloire ", plutôt que de craindre et de rendre gloire à la bête venue de la terre décrite au chapitre 13.

Comment comprenez-vous la " crainte " de Dieu ? Qu'est-ce que cela signifie, notamment en relation avec le commandement nous enjoignant de l'aimer également (Mt 22.37) ?

Craindre véritablement Dieu parce qu'il est saint indique que vous reconnaissez en lui la plus grande puissance de l'uni-vers. Que vous l'aimiez ou non, une telle crainte surpasse toute autre peur. S'il est pour vous, personne ne peut vous toucher sans sa permission. S'il est contre vous parce que vous vous êtes rebelle contre lui, vous pouvez vous enfuir, mais pas vous cacher de lui !

L'idée selon laquelle nous devons craindre Dieu est-elle en contradiction avec 1 Jn 4.18 ? " Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour accompli bannit la crainte, car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas accompli dans l'amour. "

Il existe différentes sortes de craintes. Si vous avez pour ami un être d'une puissance impressionnante et qu'il y a entre vous un amour mutuel, vous n'avez pas peur qu'il vous fasse du mal, mais vous éprouvez une sorte de crainte, en ce sens que vous connaissez et respectez la puissance de cette personne et les limites de votre relation.

En tant que chrétiens, nous ne devons pas nous attacher aux choses de ce monde, celles-la même que les hommes mondains aiment (1 Jn 2.15). Pour continuer sur cette lancée, existe-t-il des choses que le monde craint et dont les chrétiens ne doivent pas avoir peur ? Dans l'affirmative, lesquelles et pourquoi ne devons-nous pas les craindre ? En même temps, quelles choses le monde crainte-il et dont nous-mêmes, chrétiens, ne devons pas avoir peur ? Voir, par exemple, Mt 10.28 ; Jr 10.2,3.