"L'iniquité régnait avec tant d'intensité parmi toutes les classes
de la population que les rares fidèles étaient souvent tentés de
se laisser aller au découragement et au désespoir. Il semblait que
le dessein de Dieu a L'égard d'Israël était sur le point d'échouer,
et que la nation rebelle subirait un sort semblable a celui de Sodome
et de gomorrhe. "
On ne s'étonne donc pas qu'en présence d'une telle situation Esaie
se soit dérobé à l'appel qui lui était adresse, sous le règne de
Josias, de donner un message d'avertissement et de reproche au royaume
de Juda. Il n'ignorait pas qu'il se heurterait à une résistance
opiniâtre. Aussi, tandis s'il se rendait compte de son incapacité
en face de la situation, qu'il pensait à l'endurcissement et à l'incrédulité
du peuple pour lequel il était appelé à travailler, il lui semblait
que son œuvre serait vouée à l'échec. Devait-il, dans son désespoir,
renonce à sa mission, et abandonner Juda à son idolâtrie ? " -Ellen
WHITE, Prophètes et rois, " L'appel d'Esaie ", p.233,234
Si un sceptique ou
un athée vous pose cette question : " Comment allez-vous montrer
que Dieu a la situation en main ? " Quelle sera votre réponse
?
Si Dieu possède le
contrôle de toutes choses, pourquoi des personnes innocentes
souffrent-elles ? Es 1.19, 20 signifie-t-il que dans cette
vie-ci il n'arrive que du bon au peuple fidèle de Dieu et
seulement du mauvais à ceux qui se révoltent ? Cf. Jb 1 et
2 ; Ps 37 ; Ps 73. Peut -on concilier notre connaissance du
caractère divin et le malheur qui touche les hommes ? Est-ce
nécessaire ?
Pourquoi est-il fait
si souvent allusion au jour des expiations dans Es 6 ? Réfléchissez
au fait que lors de ce jour annuel de jugement, Dieu purifiait
son peuple en ôtant le péché de ses fidèles (Lv 16.30) et
en faisant disparaître les hommes déloyaux (23.29,30).
|
|