Que signifie le fait que la vie du Serviteur ait été un << sacrifice pour le péché >> (Es 53.10, Darby) ?

Le terme hébreu se réfère à une offrande de << culpabilité>> ou de << réparation>> Lv 5.14-26; 7.1-7), qui expiait des offenses commises délibérément contre d'autres hommes (Lv 5.21, 22). Ces péchés ont été soulignés par Esaïe (Es 1 à 3; 10.1, 2 ; 58). Le pécheur devait restituer à la personne offensée ce qu'il lui avait pris et payer en outre une amen-de, avant d'offrir le sacrifice destiné à recevoir le pardon de Dieu (Lv 5.23-26; cf. Mt 5.23,24. Dans le cas d'une mau-vaise utilisation involontaire d'un objet consacré à Dieu, la réparation se faisait envers lui Lv 5.16).

Nous comprenons maintenant Es 40.2, où Dieu réconforte son peuple exilé en lui disant qu'il a assez payé pour ses pé- chés. Mais, à la suite de la réparation, il doit y avoir un sacrifice. Le voici, dans Es 53 : le Serviteur de Dieu, au lieu d'un bélier, est conduit comme un agneau à l'abattoir (Es 53.7) en faveur de ceux qui se sont perdus (v. 6).

Bien qu'ayant été << exclu de la terre des vivants >> (v. 8; cf. Dn 9.26), entièrement consumé par le sacrifice qui rani-mait pour nous la flamme de l'espérance, le Serviteur surgit de la mort, le pays d'où l'on ne revient pas, pour être exalté, voir sa << descendance >> et prolonger ses jours (Es 53.10-12).

Recherchez chacun des versets suivants. En quoi reflètent-ils le même message essentiel qu'Es 53?

Si quelqu'un vous demandait de résumer en un seul paragraphe la bonne nouvelle d'Esaïe 52.13 à 53.12, que rédigeriez-vous?