Dans Es 58.3, le peuple demandait à Dieu : << Que nous sert de jeûner si tu ne le vois pas ? Pourquoi nous humi-lier si tu n'y prends pas garde ?>> (La Bible du Semeur)

Par contraste, Es 59.1 suggère d'autres questions, comme : " Que nous sert d'appeler le bras du Seigneur pour nous sauver s'il ne le fait pas ? Pourquoi crions-nous vers lui, s'il ne nous entend pas ? " Esaie répond que Dieu est capable de sauver et d'entendre (v.1). S'il ne l'a pas fait, c'est un tout autre problème.

Lisez Es 59.2. Quel message répondant à la question du v. 1 est-il donné ici?

Dieu a choisi << d'ignorer >> son peuple, non parce que c'est la son souhait, mais parce que << ce sont vos fautes qui nous séparent de notre Dieu. >> (Es 59.2). Il s'agit ici de l'une des déclarations les plus claires de la Bible sur les conséquences du péché dans la relation entre Dieu et les hommes. Esaie passe le reste du chapitre 59 à développer cette notion, qui a été présenté tout au long de l'histoire humaine : le péché détruit notre relation avec le Seigneur et nous conduit ainsi à la ruine éternelle, non parce qu'il détourne Dieu de nous, mais parce qu'il nous détourne de lui.

Lisez Gn 3.8. En quoi cet exemple révèle-t-il le principe expulsé dans le paragraphe ci-dessus?

Le péché est avant tout le rejet de Dieu, le fait de se détourer de lui. L'acte pécheur se nourrit en réalité de lui-même en ce sens que non seulement il éloigne de Dieu, mais ses conséquences incitent encore davantage le pécheur à le faire. Le péché nous sépare de Dieu, non parce que ce dernier ne veut pas nous toucher (la Bible tout entière n'est pratiquement que le récit de Dieu essayant de toucher des pécheurs), mais parce que le péché nous pousse à rejeter ses ouvertures en notre faveur. C'est pourquoi il est essentiel de ne tolérer aucun péché dans notre vie.

Comment avez-vous expérimenté ce phénomène du péché qui sépare de Dieu? Quel est, selon votre expé- rience, le seul remède à ce problème?