6. La descendance d'Abraham
Lundi

 

UNE TRANSACTION AU SUJET D'UNE TERRE (Gn 35.12)

La promesse selon laquelle un pays serait donné au peuple de Dieu, Israël, a d'abord été faite à Abraham, puis réitérée à Isaac et à Jacob. Les paroles de Joseph sur son lit de mort évoquaient aussi cette promesse (Gn 50.24). Quoi qu'il en soit, Dieu a informé Abraham que " quatre cents ans " passeraient avant que sa descendance ne prenne possession du pays (Gn 15.13,16).

Cette promesse a commencé à se réaliser à l'époque de Moïse et de Josué. Moïse a répété le commandement divin : " Voyez, j'ai mis le pays devant vous; allez et prenez possession du pays " (Dt 1 .8) .

Lisez Dt 28.1,15. Qu'impliquent ces paroles? En bref, le pays sera donné à Israël comme stipulé dans l'alliance. Or, toute alliance entraîne des obligations. A quelles obligations Israël devait-il se soumettre?

La première partie de Dt 28 souligne les bénédictions qu'Israël recevrait en respectant la volonté divine. L'autre section du chapitre traite des malédictions qui s'abattraient sur eux dans le cas contraire. Ces dernières pour la plupart, quoique pas toutes, survenaient tout simplement lorsqu'on donnait au péché l'occasion d'engendrer de terribles conséquences. [.. .] " Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption '' (Ga 6.8) .

Comme l'eau qu'on laisse couler jusqu'à ce qu'elle se trouve de niveau; comme le réveil qu'on a ou-blié de remonter et qui va jusqu'au bout de sa course : comme l'arbre qu'on laisse grandir et qui finit par produire son fruit, le péché cherche son niveau, poursuit sa course, donne son fruit, et sa " fin, c'est la mort ". (Rm 6.21). >> - The pulpit commentary, Deuteronomy H. D. M. SPENCE et J. S. EXELL éditeurs. Hendrickson Publischers, Peabody, Mass., 1980, vol. 3, p. 439.

Nous, les chrétiens, aspirons à recevoir et à conserver de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Ceux-ci nous ont été promis, à l'image de la terre promise aux Hébreux, à cette dif-férence près, cependant: qu'une fois cette promesse réalisée, nous ne courrons pas le ris-que de perdre notre nouveau pays (Dn 7.18). Pour pouvoir y aller, il y a des conditions à remplir. Quelles sont celles-ci, d'après vous, notamment dans le contexte du salut par la foi seule?