L'espérance : trop ou pas assez ?
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- VERSET A MEMORISER
Mettez toute votre espérance dans la grâce qui vous sera accordée
le jour où Jésus apparaîtra. 1 P 1.13, La Bible du Semeur. |
L'espérance doit être pour nous comme une ancre :
permanente, durable, immuable. On ne doit pas espérer avec impatience
un jour, pour tout oublier le lendemain. Il ne faut avoir ni <<
trop >> d'espérance, ni << pas assez >>
Quelqu'un a dit qu'au début,
on espère trop et ensuite, pas suffisamment. L'expérience montre
que c'est souvent le cas. Les premières années, l'espérance nous
apparaît si réelle, si enthousiasmante ! Mais, avec le temps, elle
s'affaiblit et nous n'espérons plus assez. La Bible nous propose
d'avoir une attitude équilibrée : une surestimation serait dangereuse,
une sous-estimation nous laisserait sans but et errants, emportés
au gré des tendances, engouements et doctrines du moment.
Notre expérience personnelle de l'espérance serait
assez semblable à celle de l'Eglise primitive. Dans l'Ancien Testament,
l'espérance brille au cœur du message chrétien. Paul a même été
obligé d'avertir les fidèles de ne pas trop espérer. Mais, à la
fin du Ile siècle, le responsable d'Eglise Tertullien priait ainsi
: << Seigneur, ne vient pas. >>
Comment éviter de trop espérer au début de l'expérience
chrétienne pour manquer de ferveur ensuite ? Telle est la question
!
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