Du 10 au 16 novembre
Samedi

L'espérance : trop ou pas assez ?

* E'TUDE DE LA SEMAINE

- VERSET A MEMORISER

Mettez toute votre espérance dans la grâce qui vous sera accordée le jour où Jésus apparaîtra. 1 P 1.13, La Bible du Semeur.
PENSEE CENTRALE

L'espérance doit être pour nous comme une ancre : permanente, durable, immuable. On ne doit pas espérer avec impatience un jour, pour tout oublier le lendemain. Il ne faut avoir ni << trop >> d'espérance, ni << pas assez >>

Quelqu'un a dit qu'au début, on espère trop et ensuite, pas suffisamment. L'expérience montre que c'est souvent le cas. Les premières années, l'espérance nous apparaît si réelle, si enthousiasmante ! Mais, avec le temps, elle s'affaiblit et nous n'espérons plus assez. La Bible nous propose d'avoir une attitude équilibrée : une surestimation serait dangereuse, une sous-estimation nous laisserait sans but et errants, emportés au gré des tendances, engouements et doctrines du moment.

Notre expérience personnelle de l'espérance serait assez semblable à celle de l'Eglise primitive. Dans l'Ancien Testament, l'espérance brille au cœur du message chrétien. Paul a même été obligé d'avertir les fidèles de ne pas trop espérer. Mais, à la fin du Ile siècle, le responsable d'Eglise Tertullien priait ainsi : << Seigneur, ne vient pas. >>

Comment éviter de trop espérer au début de l'expérience chrétienne pour manquer de ferveur ensuite ? Telle est la question !